Passage d’une chaîne d’info à l’autre, je tombe sur la chaîne parlementaire : Elkabbach ! de quoi vite appuyer pour passer vite ! Mais, la caméra accroche un visage : Mme Ozouf*. Ce n’est pas elle qui parle, mais un inconnu au regard tourné vers le plafond qui parle de stratégie chinoise (si l’ennemi est repus, affamez-le, s’il est sûr de lui, faites-le douter….).
Puis c’est Jacques Delors. Ô certes, il n’exprime apparemment pas (je prends l’émission en cours de route) des choses trop orthodoxes sur la flexibilité de l’emploi : le CDI trop rigide et le CDD trop volatil et à temps trop partiel.
Donc pas plus que Rocard, il ne s’inscrit dans le penser politiquement correct de "gauche". Sauf que lui, il n’a pas besoin d’une mission de l’umpereur (sur les pingouins, la taxe carbone ou maintenant le que faire d’un emprunt dont l’idée a été lancée sans savoir à quoi il doit servir). Le pôvre Rocard serait obligé de souscrire à ces missions que parce que le PS ne le solliciterait pas assez ! Delors, lui, n’a pas besoin d’être sollicité pour réfléchir et dire ce qu’il a à dire. Et l’entendre vanter l’impôt sur le revenu, pendant que Rocard invente une usine à gaz baptisée taxe carbone (lui qui a instauré la CSG pour introduire un peu d’équité dans les cotisations sociales) réconcilie avec une gauche du PARLER VRAI !
Alors, certes Delors, Rocard sont sous utilisés par le PS. Mais Rocard s’est disqualifié pour participer à une réflexion au PS.
* Lumineuse Mona Ozouf, mais ce sera un autre article.