Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 décembre 2013 6 28 /12 /décembre /2013 21:52

Cette contribution repose sur un malentendu.

Histoire de titiller les mélenchonnistes, j’avais, malicieusement je le confesse, fait suivre l’adresse d’un article d’un chevènementiste – eh oui ! ça existe, ils ne sont pas tous passés chez la Le Pen – intitulé J'avais voté Mélenchon en 2012, sans espoir : j'en ai de moins en moins, publié sur Le Plus, filiale du Nel Obs, signé d’un certain Elie Arié, que je ne connais ni des lèvres ni des dents, pour reprendre une vieille plaisanterie.

 

Bien sûr, le voir écrire « Chevènement n’ayant pas été candidat, j’avais voté pour Mélenchon au premier tour de 2012. Non pas dans l’espoir qu’il soit élu (son programme comportait trop d’incohérences, j’y reviendrai) […] Bien sûr, je me méfiais beaucoup de lui et de la sincérité de son "anti-libéralisme" soudain ; voilà un homme politique qui est tout sauf un naïf, qui avait derrière lui une longue carrière au PS, qui avait appelé à voter "oui" à Maastricht (contrairement à moi) en toute connaissance de cause, qui avait été ministre délégué à l'Enseignement professionnel, dans le gouvernement Jospin, le gouvernement qui... [je vous épargne toutes les horreurs de ce gouvernement] C’est à partir de la victoire électorale de Hollande que Mélenchon est progressivement tombé dans une dérive qui m’apparaît de plus en plus incompréhensible ; loin de tenter d’agir sur la politique de Hollande (…) Mélenchon s’est lancé dans une démagogie...

- populiste dans la forme : quelle différence entre son "Qu’ils s’en aillent tous (sauf moi, ancien sénateur, ancien ministre, député européen, etc. ) !" et le "Tous pourris (sauf moi, mais je n'ai jamais été au pouvoir) !" de Le Pen ?

- irréaliste dans le fond, tout son programme étant basé sur la capacité illusoire qu’aurait la France à imposer ses idées et sa ligne politiques à l’ Allemagne, à l’ Union Européenne, voire au monde entier - digne de la "démondialisation" d’Arnaud Montebourg qui ne lui aura servi qu’à faire un score suffisant aux primaires socialistes pour s’assurer un poste de Ministre, et oubliée aussitôt après. » …

le voir écrire cela, disais-je ne déplaisait à l'anti-mélenchon primaire et secondaire que je suis.

 

Ceci dit, comme on dit à Rabat, la diatribe de Gilbert est la bienvenue sur le DEBLOG NOTES !

MELENCHON, ARIE, LAUNAY : EGO ET POLITIQUE

Je lis le blog de Jean-François Launay, en particulier les articles sur la politique. Celui du 26 décembre 2013 sur Mélenchon a retenu mon attention pour au moins deux raisons. JFL confirme sa fixette sur JLM et donne un témoignage intéressant sous la plume d’Élie Arié. Les deux cas illustrent la difficulté de sortir des jugements ad hominem.

 

Élie Arié montre que chevènementiste échaudé craint l’eau tiède, celle du privatiseur Jospin, de l’antifinancier Hollande et du démagogue Mélenchon. Ce dernier n’a pas refusé le gouvernement du premier ni tiré un bilan accablant de son action.

 

Mélenchon a créé le Parti de Gauche et le Front du même nom en constatant la dérive socio-libérale du PS sous le secrétariat hollandais, la compromission du MDC chevènementiste avec des « souverainistes » fascisants, la descente en vrille du PCF et l’atomisation LCR/NPA (dont une partie a rejoint le FG). Il pensait que les socialistes néo-jospinistes ou rocardiens, même avec Henri Emmanuelli ou Marie-Noëlle Lienemann comme cautions « populaires », offraient un boulevard à une autre gauche de gouvernement. Son résultat au premier tour de 2012, quoique moindre qu’espéré, confirmait l’entrée au club des > 10 %.

 

Vive le roi d’Europe !

 

« Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre ». Avec ou sans Olympe, Jean-Luc Mélenchon a perdu ses codes de comportement. L’injure n’est pas argument, et le parler « cru et dru » confine à la beuglante de fin de meeting. Le partisan du Front de Gauche que je suis réprouve la grossièreté gratuite, tout simplement parce qu’elle est politiquement improductive.

 

Je suis moins d’accord avec Élie Arié quand il parle d’un programme « irréaliste dans le fond », parce que basé sur la « capacité illusoire de la France à imposer ses idées et sa ligne politiques à l’Allemagne, à l’Union européenne et au monde entier ». S’il veut dire que convaincre Angela Merkel, Mariano Rajoy ou José Manuel Barroso des bienfaits d’une Europe sociale est illusoire, il a raison. Mais si la France avait attendu que l’Europe soit d’accord pour abolir la monarchie, la capitale serait encore à Versailles. Le fait que les populations européennes « plus durement affectées par la crise » ne se soulèvent pas en masse confirme le mot prêté à Lénine : « La misère n’est pas révolutionnaire ».

 

Dessine-moi une révolution…

 

Encore faut-il s’entendre sur le mot « révolution ». Aucun citoyen politique ne devrait la voir comme un opéra chinois sous Mao-Ze-Dong. Le Parti Communiste a « fait son deuil depuis longtemps » des drapeaux rouges dans le palais du tsar. Cela n’interdit pas de proposer une politique fiscale davantage basée sur l’IRPP que la TVA, l’imposition au même niveau que les PME des profits du CAC 40 et des actionnaires stériles, le strict contrôle des 250 milliards annuels de fonds publics vers le patronat et la formation professionnelle, la lutte sans merci contre la bureaucratie et la dictature libérale des mandarins inoxydables de Bercy. Ce n’est peut-être pas « révolutionnaire » à Pyongyang, mais efficace à Paris. Le PCF ne propose pas une économie soviétique, mais contrôlée, munie d’outils de prévision, d’incitation et de correction sous le contrôle de pouvoirs publics décentralisés et responsables devant les populations.

 

La passion de l’irréalisme

 

Le prétendu « réalisme » du moment rend impossible tout changement réel de ce type. Cet « illusoire » pragmatisme se fonde sur une économie de casino mondial vampirisant les services publics, déconnectée de la réalité du plus grand nombre. Le tandem Hollande-Ayrault l’accompagne d’un discours à la fois « irréel » sur la courbe du chômage et « passionnel » sur les « génocides » en Afrique ou l’affaire Léonarda. En même temps, l’ex-maire de Nantes applique une stupide Écotaxe, capitule devant quelques poujadistes hérissés de bonnets rouges, puis relance son inutile aéroport de Notre-Dame des Landes. Matignon monte une énième version du Grand Paris en flinguant la petite couronne francilienne au profit d’un fouillis technocratique et électoraliste à masque de métropole. Hollande appelle au « choc de simplification » en compliquant les échelons territoriaux sans toucher aux coûteux Comités Théodule qui recasent les copains battus aux élections et leurs familles. «La France est sur-administrée et sous-gouvernée ». C’est le « think tank » socio-libéral Terra Nova qui le dit. Le Président n’écoute plus les amis ?

 

La sortie, svp !

 

C’est en sortant la France de ces vasières administratives que les autres Européens pourraient se dire que la politique française n’est pas si mauvaise. Qui pleure sur la disparition des fiches d’état-civil, de la vignette automobile ou de cette pitoyable Écotaxe publique-privée ? Qui sangloterait sur la retenue à la source de l’IRPP, libérant plus de 4000 fonctionnaires des finances pour renforcer l’inspection du travail, les contrôles sanitaires, les hôpitaux publics, les flics en civil à Marseille et Pôle Emploi ? Qui regretterait, sauf leurs auteurs déjà gavés, les milliers de sondages, de rapports et d’études commandés chaque année et enterrés sitôt que remis, au détriment de la recherche universitaire et de l’action culturelle ? Qui s’accrocherait à un porte-avions nucléaire aussi  souvent en panne qu’en mer ? Qui déplorerait le contrôle des sociétés d’autoroutes et des consortiums privés qui plombent financièrement l’aménagement du territoire ?

 

Si Mélenchon s’est enfermé, satisfait ou non, dans une « impasse politique », c’est son affaire. Personne n’est obligé de le suivre, pas plus que d’en faire son punching-ball quotidien.  La présentation d’une politique de gauche, argumentée et chiffrée, est plus urgente. Elle se fait cependant attendre. J’ai lu en 2012 le programme du Front de Gauche et de son candidat avec attention. Aucun chiffre n’y figurait, aucune date d’application non plus. Les autres programmes, dont celui de François Hollande, étaient du même bois creux.

 

C’est là une similitude avec les bons auteurs du déblog-notes de JFL, où l’ego prend largement le pas sur l’analyse. Les crocodiles sont dénoncés, la sortie des marécages n’est pas indiquée. J’ai essayé de donner quelques fléchages plus haut. J’attends ceux des camarades Arié et Launay.

 

Gilbert Dubant

Repost0
13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 21:51

La très (trop ?) courte présentation d’une contribution d’économie politique a pu amener à des confusions : son auteur est un personnel de direction encore en activité qui, du temps où il officiait dans l’Académie de Guyane, avait indirectement provoqué ma venue dans ce département ultra-marin et surtout m’y avait reçu de magnifique façon. J’ai donc gommé* (censuré ?), dans cette contribution de Gilbert Dubant des termes dus à ma présentation litotique que sa plume acerbe rendait virulents.

 

* Coupures et modifications entre [crochets]

Bernard Cazeneuve et Pierre Moscovici

Bernard Cazeneuve et Pierre Moscovici

Cette contribution fait suite à celle […] publiée le 11 novembre 2013 sur le blog de Jean-François Launay [Petite réflexion d'économie politique en ces temps de jacquerie fiscale]. Le texte est intéressant, parce qu’il montre l’étendue des dégâts quand un citoyen supposé qualifié aligne les betteraves et les poubelles pour en faire des additions éclairantes.

 

Le topo commence mal : « Comme n’importe quel ménage, le gouvernement est contraint par l’orthodoxie financière ». Le parallèle est idiot. Aucun foyer fiscal n’est en mesure de moduler ses recettes par l’impôt en fonction de ses besoins, encore moins de battre monnaie. La comparaison est une rengaine héritée de l’orthodoxie rentière louis-philipparde et du mythe de la gestion « en bon père de famille ». Quant à la capacité de rembourser, il y a beau temps que les Etats-Unis et le Japon ont fait exploser leur dette « nationale » sans que cela empêche le Dow-Jones ou le CAC 40 de dormir. Un particulier serait interdit bancaire.

 

Petite réflexion d’économie politique  en ces temps de confusion intellectuelle

Y a intérêt !

 

Comparer le nombre de A délivré par Standard & Poor’s aux petits cochons de Jean de la Fontaine est une licence poétique, mais pitoyable. D’autre part, on ne voit pas bien la corrélation entre le remboursement de la dette française et le budget de l’Éducation nationale (chiffres officiels, oui, Monsieur !).  Si Denis D. insinue que le coût de la dette est exorbitant et que le budget de l’Éducation mérite augmentation, il a raison. Il oublie cependant de dire que tant que les états européens seront obligés par Bruxelles de se financer sur les marchés financiers plutôt que directement à la BCE, le remboursement de la dette augmentera, en France comme ailleurs.

 

On passera charitablement sur les boursouflures de langage, « relents dogmatiques ou démagogiques, poursuite du graal, ressources bienheureuses », etc., pour signaler que les crédits à la consommation, dont le terrifiant revolving, cher aux Cofidis et Sofinco cités et omniprésent dans la grande distribution, ont des taux plus proches de 17,9 % que de 3 %. Et ajouter que « la finance n’est pas vertueuse » en appelant à la rescousse la fourmi de La Fontaine ajoute le cliché à la récitation de CM1. L’encadrement des « cartes de fidélité » Carrefour ou Auchan, des frais de découvert et des taux de crédit bancaire, la prévention du surendettement, l’autorisation judiciaire de « class actions » contre les escrocs de masse, restent dans les limbes législatives. « La finance est notre ennemi », disait François Hollande au Bourget. On voit qui a gagné la bataille.

Jospin : dette stabilisée

Jospin : dette stabilisée

Remboursez !

 

Denis D. s’inquiète de la dette de « nos enfants ». Au risque de le rassurer, elle n’a rien d’inquiétant. Qui pense qu’il faudrait la rembourser hic et nunc ? Si tel était le cas, tous les pays du monde bancaire seraient atomisés financièrement. Le patrimoine français, immobilier, industriel, financier, démographique, peut largement supporter une dette de 30 000 euros par tête. Puisque notre craintif ami est si attaché au budget familial, un foyer fiscal qui s’endette de 200 000 euros sur 20 ans pour acheter une maison ne se retrouve pas en cessation de paiement. C’est le chômage qui peut éventuellement l’entraîner à la ruine.

En revanche, ramener de manière obsessionnelle et à marche forcée le taux d’endettement de la France aux 3 % du traité de Maastricht emporte l’Europe dans un maelstrom de destructions d’emploi et de pertes sociales et économiques, par la politique de la seule offre sans soutenir la demande. Considérer le keynésianisme comme une invention diaboliquement bolcheviste n’est pas une preuve de modernité. Le FMI et l’OFCE ne disent rien d’autre : l’Europe en fait trop et trop vite. Suivre l’avis d’une agence de notation comme Standard & Poor’s qui avait donné un AAA aux « subprimes » et à l’économie de casino comme Lehmann Brothers est amnésique et aberrant.

 

On ne joue plus ?

 

Denis D. préconise donc la récession en filant la métaphore du casino et en affirmant « qu’il est peut-être temps d’arrêter de jouer ». S’il voulait dire que le rôle de croupier mondial par Goldman Sachs et les traders Internet doit cesser, il dirait juste. Mais quand il suggère de réduire « les dépenses excessives », il oublie de dire lesquelles. Les subventions de quelque 200 milliards d’euros aux entreprises, en particulier du CAC 40, par les fonds publics, [par exemple]. Les contrôles de leur pertinence et de leur utilisation, comme celles des fonds attribués  à n’importe quelle association bidon de formation professionnelle ou continue, régleraient en un an les déficits de la Sécurité Sociale et l’augmentation de la dette publique.

 

Petite réflexion d’économie politique  en ces temps de confusion intellectuelle

Une autre citation mérite attention : « Chaque caste y va de son couplet » (souligné par JFL). Et de mélanger « pigeons, bretons, pauvre peuple de France et jacqueries fiscales ». On est au fond de la piscine du néo-poujadisme. L’histoire de l’écotaxe1 est éclairante dans sa confusion. Elle repose sur l’équation libérale pollueur = payeur. Autrement dit, vous pouvez faire toutes les saloperies possibles si vous avez de l’argent. Le diesel cher est donc moins nocif que le gazole bon marché. Cela évite de stimuler la recherche sur les moteurs moins polluants. […] Nathalie Kosciuszko-Morizet quand elle se piquait d’environnement [subventionnait] le groupe italien Écomouv2et ses portiques ruineux. Que le gouvernement Ayrault n’ait  pas dénoncé et rompu avec la pratique du PPP (Partenariat Public-Privé), désastreux pour l’État, est d’ailleurs révélateur de ses orientations budgétaires.

 

L’emprunt utile

 

Deuxièmement, l’idée même « d’écotaxe » est une foutaise comparable à l’ex-vignette automobile pour les vieux. Tout euro perçu par le Trésor Public tombe dans un pot général que répartissent la Loi de Finances (LOLF) et les arbitrages présidentiels. On ne peut donc affecter a priori une recette à un poste particulier.

Thomas Piketty

Thomas Piketty

[…]

La condition sine qua non de la fin [des angoisses de l’auteur] est une réforme fiscale durable. L’économiste Thomas Piketty, qui n’est pas un néolibéral, ci-devant proche de François Hollande, en a proposé une, cohérente, en 2011. L’Élysée et Matignon se sont assis dessus. En échange, Bercy a cumulé les mesurettes nuisibles (écotaxe, TVA à 20 %, grattage de retraites, augmentation de l’IRPP sur les moins riches3,  etc.).

La BPI (Banque Publique d’Investissement) est une bonne idée, à condition d’en avoir les moyens. Pourquoi donner 3 milliards au Marseille de Jean-Claude Gaudin alors qu’il faudrait aider l’ensemble des PME de la région Paca ? La solution est un « grand emprunt », adossé à la France et à l’Europe, destiné à financer la réindustrialisation et les grandes infrastructures, en choisissant évidemment entre le Grand Paris et Notre-Dame des Landes. Le financement de l’emprunt doit reposer sur l’épargne publique et la Caisse des Dépôts, et non sur un pool bancaire issu des marchés financiers.

 

Et l’Europe ?

 

Si l’on ajoute une renégociation entre Bruxelles et Washington sur le taux de change euro/dollar qui plombe tous les pays, sauf l’Allemagne, un arrêt du dumping social et fiscal dans l’Union européenne, la mise en place d’un Smic européen modulable sous forme de « serpent social » opposable à la directive Bolkestein, on aura des bases stables pour l’économie et les finances publiques en France.

[…]

 

Gilbert Dubant

 

 

1 De l'Allemagne à la Grande-Bretagne, en passant par la Belgique, la Suède ou la Suisse, la Slovaquie ou l’Autriche, des systèmes de taxes sur les poids lourds sont en vigueur dans divers pays européens

Cette taxe, héritage du Grenelle de l'environnement de Nicolas Sarkozy, devait entrer en vigueur le 1er janvier 2014. L'écotaxe vise à taxer les poids lourds de 3,5 tonnes et plus, français ou étrangers, qui circulent sur le réseau routier français non payant (hors autoroutes), selon des barèmes kilométriques. Elle devait aider au financement des infrastructures des transports, notamment le rail et le transport fluvial. Elle devait rapporter 1,2 milliard d'euros par an.

 

2 L'entreprise Ecomouv'est une société ad hoc créée spécifiquement pour mettre en place puis gérer l'écotaxe. Elle appartient pour 70 % au groupe italien Autostrade, qui exploite des milliers de kilomètres d'autoroutes en Italie et dont le premier actionnaire est la famille Benetton.

Lors de l'attribution du contrat, en octobre 2011, Autostrade était le seul actionnaire d'Ecomouv'. Puis le capital a été ouvert à plusieurs grandes entreprises françaises : la SNCF (10 %), Thales (11 %), SFR (6 %) et Steria (3 %).

Le contrat, d'une durée de onze ans et demi, prévoit une rémunération annuelle moyenne pondérée de 230 millions d'euros hors taxe.  (source Le Monde)

 

3 L’IRPP (impôt sur le revenu) a subi une modification de barême : une nouvelle tranche marginale à 45%, au-delà d’un revenu imposable, pour une part, de 150 000€ annuels.

Pour les tranches inférieures, aucune modification par rapport aux taux précédents. Certes le quotient familial est plafonné à 2000€ par demi-part, on est donc à des niveaux de revenus assez élevés.

 

Repost0

Présentation

  • : Deblog Notes de J. F. LAUNAY
  • Deblog Notes de J. F. LAUNAY
  • : Education, laïcité, politique et humeurs personnelles, en essayant de ne pas trop se prendre au sérieux.
  • Contact

Nota Bene

Le deblog-notes, même si les articles "politiques" dominent, essaie de ne pas s'y limiter, avec aussi le reflet de lectures (rubrique MLF tenue le plus souvent par MFL), des découvertes d'artistes ou dessinateurs le plus souvent érotiques, des contributions aux tonalités diverses,etc. Pour les articles que je rédige, ils donnent un point de vue : les commentaires sont les bienvenus, mais je me donne bien sûr le droit d'y répondre.

Recherche

Nelle Formule

Overblog - hébergeur du deblog-notes - a réussi l'exploit de lancer une nouvelle formule qui fait perdre des fonctions essentielles de la version précédente. Ainsi des liens vers des sites extérieurs disparaissent (désolé pour  Koppera, cabinet de curiosités, ..). Les albums se sont transformés en diaporamas, avec des cadrages coupeurs de têtes. La gestion des abonnés et des commentaires est aussi transparente que le patrimoine de Copé. Et toutes les fonctions de suivi du deblog-notes - statistiques notamment - sont appauvries.