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14 mars 2022 1 14 /03 /mars /2022 17:34

Petite note illustrée, de fainéant, sur le calamiteux Jacques MYARD, maire de Maisons-Lafitte, le tout piqué sur touitteur à Nicolas Henin (@N_Henin) et à ses commentateurs.

Ce personnage, dans ses 24 ans de députation, fut un bon client pour les amateurs de saillies macho ou homophobe, où la muflerie le disputait à la vulgarité suffisante.

Jacques MYARD
Jacques MYARD
Jacques MYARD
Jacques MYARD

Comme Mélenchon, il a oublié l’apophtegme de Pierre Dac « Les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu'elles concernent l'avenir. »

Jacques MYARD

Mais sans vergogne aucune, prévisions balayées par le maître du Kremlin, il se convertit en un humanitaire soutien des Ukrainiens.

J'avoue, le ripolinage en jaune et bleu est une opération osée requérant une souplesse exceptionnelle de la colonne vertébrale. Son absence peut aider.

Nicolas Hénin

Faut-il rappeler que derrière la rondouillarde faconde de l’amateur d’hippisme, le personnage aime s’afficher avec le boucher de Damas, Assad ?

Jacques MYARD

Et qu’avec Mariani, et quelques autres sinistres élus, il a participé, deux années de suite, à des délégations venues appuyer l’annexion de la Crimée par Poutine.

Jacques MYARD
Jacques MYARD

Faut-il demander avec quoi rime Myard ?

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10 mars 2022 4 10 /03 /mars /2022 21:34
Mélenchon ? ... NON !

Depuis quelques temps des BÔGÔs – petits BÔurges qui se la pètent de GÔche – saturent touitteur avec leurs appels au vote utile, entendez au vote Mélenchon. Finie « l’ambiance de décomposition de la vieille gauche! Les spasmes d’agonie du PS, du PCF, d’EELV » (Public-Sénat), finie la « direction communiste en perdition », et mieux encore ce « Vous êtes la mort et le néant » lancé au PCF, tout sucre, tout miel les responsables LFI invitent chaleureusement le camarade Roussel à… se retirer.

Mélenchon ? ... NON !

Vieux social-démocrate – social-traître dirait celui qui doit au PS d’avoir été élu plus jeune sénateur à son époque – ayant toujours pratiqué la discipline républicaine, il faudrait, hypothèse heureusement improbable que le « lider minimo » soit opposé à l’extrême-droite pour que j’envisage de glisser un bulletin à son nom dans une urne. Quant à voter pour lui au 1er tour, jamais !

L’agression de l’Ukraine est venue ranimer quelques douloureux souvenirs. Bien qu’il s’en défende maintenant bec et ongles, l’imprécateur a toujours été du côté de Poutine.

Mélenchon ? ... NON !

ALEP

Syrie

Quand on lui demandait s’il était "pour ce que Vladimir Poutine est en train de faire en Syrie", le coprésident à l’époque du Parti de Gauche répondait "oui". "Je pense qu'il va régler le problème". Alep dévastée, les couloirs dits humanitaires attaqués, les cessez-le-feu violés, écoles et hôpitaux systématiquement visés, lourd bilan pour maintenir le boucher Assad au pouvoir.

Mélenchon ? ... NON !

Mistral

Mistral perdant

L’annexion de la Crimée amène le président Hollande à annuler la livraison de deux navires de transports d’hélicoptères à la marine de guerre russe. Décision qui s’imposait (on n’ose imaginer ces deux « Mistral » participant aujourd’hui à l’attaque de l’Ukraine).

Avec sa modération habituelle, l’imprécateur clame que Hollande commet une trahison insupportable.

Mélenchon ? ... NON !

Il est vrai qu’il avait soutenu à tous crins l’invasion de la Crimée par le maître du Kremlin. Les Russes, annexant la Crimée « sont en train de prendre des mesures de protection contre un pouvoir putschiste aventurier, dans lequel les néonazis ont une influence tout à fait détestable ».

Et quand les séparatistes se déchaînent dans le Donbass, appuyés à peine discrètement par des mercenaires russes, Mélenchon dénonce « le caractère pitoyable des bandes armées ukrainiennes qui viennent d’être défaites dans l’est du pays en dépit de la sauvagerie de leurs actions. Tout repose donc à présent sur le sang froid de Vladimir Poutine et des dirigeants russes. Pas de guerre ! La patience, l’écroulement de l’économie ukrainienne, la désagrégation de ce pays qui a tant de mal à en être un, tout vient à point a qui sait attendre. » Et il prophétisait « si l’armée russe entrait en Ukraine à la suite des provocateurs nord-américaine, les forces qui tenteraient de s’y opposer seraient balayées en moins d’une semaine. »

Mélenchon ? ... NON !

Boris Nemtsov

L'assassinat de Boris Nemtsov, homme politique opposé à Vladimir Poutine, a lieu le

Avec sa logorrhée habituelle, il va instruire le procès de Nemtsov, qui, de fait, fut un artisan des privatisations de la période 1991-1993 sous le titubant Eltsine. Ledit titubant a d’ailleurs envisagé de faire de cet illustrissime inconnu (vice premier ministre) son successeur, avant de se raviser et de choisir un encore plus illustrissime inconnu, à l’époque, un obscur petit ex-lieutenant-colonel du KGB, devenu chef du FSB, le service secret qui a succédé au KGB, Vladimir Poutine. Boris Nemtsov, après s’être opposé à l’invasion de la Crimée, s’apprêtait à sortir un dossier montrant l’implication directe de l’armée russe dans le Donbass.

Constamment, du temps de sa députation européenne, il a défendu Poutine, travestissant d’ailleurs les textes auxquels il s’opposait : « 6 votes où l'eurodéputé Mélenchon a défendu les intérêts du régime de Poutine. »

Fin janvier, alors que 150 000 soldats russes s’étaient déjà massés à la frontière ukrainienne, Jean-Luc Mélenchon considérait que « ce sont les Etats-Unis qui sont dans la position agressive et non la Russie » (L’OBS)

Ses séides rappellent, à tout moment, que leur grand timonier a, de longue date, lancé une proposition d’une conférence des frontières. Ils oublient juste qu’en ce qui concerne l’Ukraine les “accords de Budapest”, signés en 1994 après la chute de l’URSS, stipulaient la dénucléarisation de l’Ukraine en contrepartie de la reconnaissance par la Russie de son indépendance.

Mélenchon ? ... NON !

Et alors que l’agression est lancée, Mélenchon prône une non-intervention qui rappelle cruellement celle de la France et du Royaume Uni, en 1936, en Espagne.

Il y a bien d’autres raisons pour ne pas voter Mélenchon. Même si, comme pour la campagne de 2017, il va nous jouer le candidat « force tranquille » voire enjoué, on n’oubliera pas qu’au lendemain du 1er tour il aura fallu lui tordre le bras pour qu’il appelle du bout des lèvres à faire barrage à la dame Le Pen. On n’aura pas la cruauté de rappeler le personnage écumant de rage lors d’une perquisition de son local. Non plus de rappeler sa complaisance constante avec les régimes cubain ou vénézuélien.

L’Ukraine suffit à le disqualifier.

Mélenchon ? ... NON !
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10 janvier 2017 2 10 /01 /janvier /2017 14:39
Guillebaud, Calvi, Alep et Assad

Pourquoi ai-je parcouru la chronique de J. C. Guillebaud à la fin du supplément télé de l’OBS ? D’habitude, je la fuis : Guillebaud fait partie de ces chroniqueurs à la Julliard, qui se fabriquent un ennemi aussi anonyme que caricatural pour faire triompher leur thèse. Mais c’est sans doute le fait que, pour une fois, un nom précis était cité, Calvi, qui a éveillé mon attention.

Guillebaud, Calvi, Alep et Assad
Guillebaud, Calvi, Alep et Assad

Or donc, le sieur Calvi, animateur de talk-show, comme on dit, dans son émission « 24 heures en questions » sur LCI, avait réuni 4 experts pour débattre d’Alep : Isabelle de Gaulmyn, rédactrice en chef adjointe à "La Croix", le général Vincent Desportes, ancien patron de l'Ecole supérieure de Guerre, Frédéric Pons, journaliste et professeur à Saint-Cyr, et Frédéric Pichon, auteur d'un livre sur la Syrie ("Syrie, pourquoi l'Occident s'est trompé", éditions du Rocher, 2014).

On admirera au passage la variété de l’échantillon avec un général et un professeur de l’école militaire de Saint-Cyr.

« Dans sa présentation, Calvi reprend la rhétorique en usage sur le martyre de la ville, l'agonie de sa population au milieu des ruines et l'impuissance collective. » nous dit Guillebaud qui poursuit « Dès les premiers échanges, les remarques de chacun des invités ont tout pour surprendre l'animateur tant elles prennent le contre-pied des "éléments de langage" en usage, à ce moment-là, dans les médias. » Rhétorique, éléments de langage, en tout cas, lui, le commentateur ne cache pas son parti-pris.

Guillebaud, Calvi, Alep et Assad

La suite serait dérisoire, si elle ne portait pas sur une tragédie : il ne s’agissait pas d’Alep, mais de quelques quartiers, l’équivalent d’un ou deux arrondissements de Paris, ils deviendront même de lointains quartiers Est ! Et les vilains djihadistes, qui, bien sûr, tenaient en otage la population civile, ne sont pas, comme les naïfs que nous sommes le pensaient, des combattants pour la démocratie, mais les mêmes que ceux que nos Rafales bombardent à Mossoul ! D’ailleurs, ces barbares avaient, eux, balancés obus et missiles(?) sur les quartiers Ouest et en particulier sur les chrétiens.

C’est vrai qu’essayer de riposter aux bombardements de l’aviation russe et assadienne visant systématiquement hôpitaux et écoles, c’est pas bien !

On comprend que l’animateur fut vite « désarçonné par la convergence de ces témoignages qui, tous, illustraient une faillite de la diplomatie française (et des grands médias hexagonaux). »

Mais c’est justement cette convergence qui est troublante. Car, alors que la diplomatie de notre beau pays et tous les grands médias défendaient la thèse inverse, Calvi n’a pas été foutu capable d’en dénicher un représentant pour la défendre. Et même, quand il revient sur le sujet un peu plus tard, il dégotte encore un expert qui « en rajouta sur les médias, en parlant d'une "énorme falsification de l'information", allant jusqu'à dire crûment : "On s'est fait rouler dans la farine avec Alep." »

« La modernité de la brutalité qui se donne à voir à Alep essaie de se faire passer pour la défense de la civilisation face au terrorisme. Elle avance masquée, niant qu’elle n’accorde aucune valeur à l’humanisme et prétextant agir en défense de la légalité. Mais il y a mieux encore pour se donner un air de respectabilité : Bachar El-Assad et son épouse sont “civilisés”, puisqu’ils ont vécu en Grande-Bretagne. La chosification des Syriens constitue l’autre versant de ce mécanisme. Le négationnisme historique également. En réduisant l’histoire du mal en Syrie à Daech, on passe sous silence les dizaines d’années de régime militaire, avec les atrocités de sa répression et son lot de mouroirs. »

Hazem Saghieh  Al-Hayat

Guillebaud, Calvi, Alep et Assad

Leningrad et Stalingrad sont évoquées, alors qu’il s’agissait de combats entre l’envahisseur nazi et l’armée Rouge. Et cette évocation même, pour expliquer que les sièges des villes sont longs et meurtriers, contredit les allégations précédentes sur le caractère très limité (et donc outrageusement exagéré) des dégâts et victimes.

Donc, pour résumer, comme le fait Thomas Legrand, Calvi invite 4 experts aleposceptiques et assadofongibles pour nous déciller sur les falsifications des grands médias et en a invité un 5e de la même tendance pour corriger les 4 premiers. Ce n’est pas du courage, mais de la co……, pardon de la totale incompétence de Calvi qu’il faudrait parler.

Une émission de débats, sans débatteurs !

 

En complément :

L'article signalé par ti-suisse (voir commentaire) - Syrie. Ce que Bachar El-Assad n’a pas dit aux médias français - recoupe singulièrement les propos des invités de Calvi félicités par J.C. Guillebaud :

"Dans l’entretien en question, le président syrien encourage d’ailleurs les lecteurs français à se méfier des informations rapportées par les médias :

 
«Je voudrais dire au peuple français que les médias principaux ont échoué dans la majorité des pays occidentaux et que la réalité avait contredit leurs histoires. Il y a des médias alternatifs par le biais desquels tout citoyen français peut chercher la réalité. »

 

“C’est la guerre”, dit en somme le président syrien pour se dédouaner de ses responsabilités. Mais même la guerre est soumise au respect de certaines règles  [...] Bachar El-Assad et ses parrains russes et iraniens ont volontairement visé des hôpitaux, des écoles, des marchés publics, et ont utilisé toutes les méthodes possibles pour venir à bout de leurs opposants."

Extraits Anthony Samrani L’Orient-Le Jour

 

Á lire aussi : Lettre ouverte du Liban. Pourquoi François Fillon a tout faux sur la Syrie

 

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