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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 18:08

 

Pourquoi se priver de ce spectacle guignolesque et de ces propos caricaturaux ?

Mes camarades, Yann Galut (député) et Patricia Schillinger (sénatrice) se mettent le doigt dans l’œil quand ils dénoncent la pieuse manifestation de Civitas, la disant illégale. Certes elle est emmenée par un immigré belge qui vient avaler les hosties des français, un Alain Escada ancien membre de l’équivalent du F-Haine belge et qui s’est présenté à des élections sur une liste d’extrème droite, baptisée ZUT. Mais vous conviendrez que des élus PS seraient malvenus de réclamer la reconduite outre-Quièvrain de ce personnage qui évoque, par son côté chafouin, Gérard Languedeputte, autrefois incarné par Antoine de Caunes.

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Quand l’ordre public n’est pas en danger, la liberté s’impose

 

La relecture des débats qui ont précédé le vote de la loi de 1905 – de haute volée, loin des éructations de Copé et consorts - est instructive. Ainsi l’Article 25, dans sa rédaction initiale, édictait que les églises, séparées de l’état, « n’ont pas le droit d’emprunter la voie publique pour les manifestations de leur culte » car elles imposeraient ainsi « aux indifférents, aux adeptes des autres confessions religieuses le spectacle inévitable de leurs rites particuliers. »

 

C’est un député catholique, M. Groussau qui combat cet article : «Il n’y a point à tenir compte des susceptibilités des libres penseurs ou des religionnaires de confessions différentes sous le prétexte que leurs regards peuvent se trouver offensés et leurs sentiments froissés. La liberté de conscience ne doit pas être conçue d’une façon négative, comme imposant aux différentes confessions religieuses l’obligation de se dissimuler, elle doit être conçue d’une façon positive, comme leur imposant de se tolérer réciproquement, ce qui implique pour chacune d’elle la faculté de se développer, de se manifester. » Il ajoute « quand l’ordre public n’est pas en danger, il y a un autre intérêt qui s’impose, c’est celui de la liberté. »

 

Ferdinand Buisson approuve. Aristide Briand ironise « Je n’ai pas vu, sans étonnement, mais aussi sans quelque plaisir, l’honorable M. Groussau faire brûler sur l’autel de la liberté tant d’encens que la Chambre en est encore toute parfumée ». Et l’article devenu 27 sera modifié, reconnaissant de fait une de nos libertés fondamentales : le droit de manifester dans le respect de l’ordre public. 

 

Civitas nous offre une caricature des positions de l’église

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On conviendra que les ensoutanés, cagots et bigottes, agenouillés et chantant leurs doux (?) cantiques entravent sans doute en partie la circulation, mais ne menacent pas l’ordre public. Les entendre implorer leur « Sainte Marie, mère de dieu » est assez plaisant, car question violation de la procréation « naturelle », elle se pose un peu là la vierge.

 

Surtout le spectacle que donnent ces intégristes ridiculise leur cause. Et met à bas le savant édifice mis en place par les prélats, voulant faire croire à la non homophobie de leur église. Là les chaisières haineuses s’en donnent à cœur aigri. Il faut entendre leurs propos délirants.

 

On n’est pas si loin de la canularesque Frigide Barjot, mise en avant pour tenter de ripoliner l’image réactionnaire de l’église.

 

Que l’encyclique papale Humanæ vitæ proclame que  "Le mariage n'est pas l'effet du hasard ou un produit de l'évolution de forces naturelles inconscientes: c'est une sage institution du Créateur pour réaliser dans l'humanité son dessein d'amour (le créateur en question a quand même mis douze siècles à instituer ce « sacrement »)[…] il représente l'union du Christ et de l'Eglise. […]Le mariage et l'amour conjugal sont ordonnés par leur nature à la procréation et à l'éducation des enfants. De fait, les enfants sont le don le plus excellent du mariage et ils contribuent grandement au bien des parents eux-mêmes ", ne regarde que les adeptes de cette religion. De même que le refus de méthodes contraceptives autres que d’user du mariage (en langage courant faire l’amour) dans les seules périodes infécondes et régler ainsi la natalité sans porter atteinte aux principes moraux, ne concerne que leurs fidèles.

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Mais difficile de plaider la non homophobie quand le cardinal Ratzinger écrit : « Bien qu'elle ne soit pas en elle-même un péché, l'inclination particulière de la personne homosexuelle constitue néanmoins une tendance, plus ou moins forte, vers un comportement intrinsèquement mauvais du point de vue moral. C'est la raison pour laquelle l'inclination elle-même doit être considérée comme objectivement désordonnée. » On lit bien, c’est l’inclination seule qui est condamnée. Et le même écrira en 2003 : « Reconnaître légalement les unions homosexuelles ou les assimiler au mariage, signifierait non seulement approuver un comportement déviant, et par conséquent en faire un modèle dans la société actuelle, mais aussi masquer des valeurs fondamentales qui appartiennent au patrimoine commun de l’humanité » (citations empruntées à Grains d’encre).

 

 

 

Civitas nous offre une caricature des positions de l’église catholique. En grossissant le trait, mais guère plus que Barbarin, elle montre la vraie position d’un haut clergé qui veut imposer la loi religieuse sur la loi civile.

 

Pour ces deux raisons – respect de la lettre et surtout de l’esprit de la loi de 1905, spectacle comique et propos révélateurs – ne touchez pas à la sainte manif de Civitas.

 

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 15:53

 

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Une fausse Bardot – qui n’aime pas les jars – est devenue la Sainte Frigide appelant à bouter hors du parlement la satanique loi sur le mariage pour tous. L’immortelle interprète de « Fais-moi l’amour avec deux doigts » a connu son chemin de Damas en août 2004, « réveillée », dans une foi bien endormie, par l’un des derniers sermons de Jean-Paul II, à Lourdes. Elle qui sentait plutôt le soufre est en odeur de sainteté. Mais celle qui se dit « attachée de presse de Jésus » ne serait-elle pas une lointaine disciple de Léo Taxil, le roi du canular ?

 

frigide-barjot-fientrevue2Avec son époux, Basile de Koch, Frigide Barjot fut d’abord l’égérie de Jalons, lancé en 1984 par une manifestation contre le froid, au métro Glacière, avec pour slogan : "Verglas assassin, Mitterrand complice !". 

Un groupe censé regrouper des royalistes de Restauration Rapide, des chiraquiens d’abord du RAPOURI (RAssemblement POUr RIen) puis des sarkozystes de l’Union des Moutons de Panurge (UMP), des centristes de CDPD (Centre démocratique pour le progrès et le développement), des ségolénistes de Désirs de Gauche Adroite (qui succédait aux Mitterrandistes de Vénération Mitterrand), des écologistes de Verts de Terre, des altermondialistes de la GAL (Gauche Anti Libérale), des crypto maoïstes de l’Union des travailleurs pauvres et moyens pauvres de la couche inférieure sans oublier des lepénistes de Nazisme et dialogue. De l’humour potache, style anarchiste de droite. Dans la même veine, Karl Zéro, le beau-frère de Frigide, se disait monarchiste de gauche.

 

 

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Jalons a beaucoup donné dans le pastiche de journaux : Le Monde devient Le Monstre, Libération L’aberration, Voici – où travaille Basile de Koch – Voiri, L’équipe L’épique… seule la parodie d’Entrevue devenue Fientrevue leur valut un procès.

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Avec son mari, Basile de Koch, dans une émission d'Ardisson

 

Certes, notre couple, Basile surtout, a un passé à la Madelin-Longuet-Devedjan. Frigide Barjot et Basile de Kock ont été mariés par Georges de Nantes dit l'Abbé de Nantes, fondateur de la Contre-Réforme Catholique (CRC), joyeux drille, pétainiste sous Pétain,  ardent défenseur de l'Algérie française (seul prêtre à défendre l'usage de la torture), dénonçant  l'église devenue selon lui « Mouvement d'Animation Spirituelle de la Démocratie Universelle » (MASDU) ou « forme moderne de l'Antéchrist éternel ». Entre autres activités, ils ont été nègres de Charles Pasqua. Est-ce eux qui avaient l'habitude de glisser dans les discours de leur patron des citations d'Hitler ou de Staline (l'ex-représentant Ricard n'y voyant que du feu) ?

 

 

 

frigide-barjot-dead-pompidouMais il est un peu difficile de discerner l'intégriste catho quand elle interprète, avec son groupe Frigide Barjot & Dead Pompidou’s, "  Fais-moi l’amour avec deux doigts, avec trois ça ne rentre pas, avec un ça ne suffit pas". Tout de droite qu’ils se revendiquent, Koch et Barjot n’hésitent pas à se moquer de Sarko avec "Pour qui sonne le bling". Et le répertoire contient ces œuvres sublimes que sont « Y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? », « Tu crois ou tu crois pas ? », « Y a-t-il une vie avant la mort ? » « Les femmes ont-elles une âme ? », « Fais-moi l’Europe à 35 membres », « La matraque », ou « J’ai retrouvé Simone » … toutes empreintes d’une spiritualité transcendantale.

 

Œuvres qu’elle interprétait encore en 2011.

frigide-barjot-touchepasOr, si l’on en croit sa sainte légende, elle s’est réveillée à sa foi en août 2004 avec un des derniers prêches de Jean-Paul II à Lourdes. Devenue alors, dit-elle, fofolle de dieu, au moment où Benoît XVI voulait réintégrer les évêques schismatiques – en particulier un certain Williamson, négationniste – elle est devenue super-papiste en lançant un « Touche pas à mon pape » et en organisant un « benoîthon ». Réunissant quelques milliers de signatures, elle alla les remettre au pontife teuton. Depuis elle dame le pion, sans trop de difficultés on en conviendra, au sosie de Gérard Languedepute, le belge Alain Escada*, leader très peu charismatique de Civitas et même à notre très chère chaisière, qui a su se vendre pour un plat de lentilles au moment des présidentielles, Christine Boutin.

 

Frigide-Barjot benoithonLes discours niaiseux qu’elle tient n’ont pas la force de ceux d’un Taxil qui n’hésitait pas à décrire un culte de Baphomet dans des loges maçonniques dont le chef suprême, Albert Pike, rencontrait Lucifer tous les vendredi à trois heures. Là, elle nous récite du Vingt-trois mâtiné de Barbarin, avec beaucoup de n’importe quoi. Mais c’est une « bonne cliente » avec une gouaille qui passe bien à la télé. Son parcours semble cependant calqué sur celui de Taxil. Et les bigots semblent se laisser prendre aux mêmes pièges. Certes, elle n’était pas aussi éloignée de l’église catholique que Taxil, qui commit quelques ouvrages comme "Les maîtresses du Pape", "Le Pape femelle", "L'homosexualité dans les couvents"... plus sulfureux que Fais-moi l’amour avec deux doigts et autres chansons bardotesques. Mais comme lui, elle affiche une soudaine conversion et obtient une audience du pape. Et prendre au sérieux ces parodiques « Touche pas à mon pape », « Benoîthon » et autres guignolades révèle chez les bigots des trésors de crédulité. Bienheureux les pauvres d’esprit traduisait-on autrefois une des béatitudes.

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Frigide-barjot-photo-figaro-copie-1.jpgLa hiérarchie catho est-elle vraiment dupe ?

Elle est piégée par l’audience papale et l’impact médiatique de la drôlesse. Car elle joue à la perfection le rôle, très BB, de l’idiote utile. Elle donne un bon coup de ripolin pipeul à l’image confite en dévotion des bigottes qui s’affichent au milieu de scouts d’Europe aux allures un peu trop martiales et de têtes d’haineux de souche, arborant des sacrés cœurs vendéens. Toute « born again », comme disent les états-uniens, qu’elle soit, elle présidait un mariage homosexuel, dans une boîte de nuit, en 2007 (4 ans après sa prétendue re-conversion). Cérémonie parodique qu’elle ne renie pas. Et qui donc, paradoxalement, permet de dédouaner la future manif anti mariage pour tous, dont elle est une des principales organisatrices, de l’accusation d’homophobie.

 

On retrouve donc tous les ingrédients, en mode mineur, du canular à la Taxil. Une parodiste déjantée, qui fréquente les hauts lieux de la vie nocturne, devenue folle de la messe. Des opérations délirantes telles que le benoîthon qui lui valent audience papale. Un activisme forcené pour prouver sa foi recouvrée (tout en donnant encore dans la franche déconnade, comme ce faux mariage de Romero)…

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Aura-t-elle, comme son lointain prédécesseur, le courage d’avouer son canular, ce que fit Léo Taxil le 19 avril 1897, un lundi de Pâques ? Ça serait parfait, le lundi de Pâques cette année tombe le 1er Avril ! 

 

 

 

 

*Si j'en crois Le Figaro - et comment ne pas croire le Figaro ? - il a 41 ans, il est bouquiniste, il "est un ancien du Front National Belge" et, ça ne s'invente pas, "il a été candidat aux législatives sur les listes du parti d'extrême-droite Zut". (http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/12/08/01016-20111208ARTFIG00814-civitas-ce-mouvement-chretien-sorti-de-l-ombre.php)

 

En bonus (?), le couple Basile de Koch-Frigide Barjot dans une supposée virée nocturne :

 

 

 

En complément :

Les dessous pas très chics de "sœur" Frigide Barjot

En complément :

Lettre à ma belle-soeur Frigide Barjot

« (…) Tu as lancé tes "Benoithon", béatifiant ce Joseph Ratzinger que personnellement je trouvais légèrement rance, c'était curieux mais cocasse. Je me disais que ce combat s'inscrivait, en quelque sorte, dans la continuité logique des "combats" déjantés initiés par Jalons sous la houlette de Basile de Koch, mon frère, et ton mari. Nous avions scandé "Verglas Assassin, Mitterrand Complice !" et pour moi le Benoithon, c'était un peu la même chose : du second degré bon enfant...

(…) "Il est des croix pour toutes les épaules" disait Marie Antoinette, et tu es devenu la mienne (…) Pas une émission sans que l'on aborde le chapitre familial. Et moi d'expliquer que oui je suis catholique mais que non je ne suis pas contre le mariage pour tous, puisque Jésus a dit qu'il fallait rendre à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu, et qu'il me semble que le mariage civil dépend de César et pas de Dieu. Qu'"Aimez vous les uns les autres" dans l'idée de Jésus, ça englobe les homos, et que si ces derniers (qui seront les premiers ?) ont le désir d'avoir des enfants, je ne vois pas en quoi ces gosses seraient moins aimés par leurs parents.

(…) Et puis, il y a eu vendredi dernier. Là, tu étais devant le Sénat, Civitas était curieusement dans le coin, et j'ai compris que tu étais en train de riper total. Tu basculais dans une toute autre histoire, que tu ne maîtrises pas... Quand je t'ai entendue, toi Virginie, ma belle sœur - encore catholique j'espère - tempêter : "Hollande veut du sang, il en aura ! Nous vivons dans une dictature !"

(…) On va faire quoi alors ? On va s'entretuer, parce que ça détend ? (…) Stop, Frigide ! Fais Rewind d'urgence. (…) on n'est pas en dictature, mais si tu continues sur ce registre, là, on y va tout droit... Arrête ce jeu, sinon tu sais qui on aura comme Présidente en 2017 ? Je ne peux pas croire que c'est ça que tu veux ? »

Karl Zéro

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 21:49

Pretres pedo00 

 

"Stupéfaction face au nombre d'abus sexuels" titre l'article à la Une deTrouw.journal néerlandais, après la publication d’un rapport sur les actes pédophiles perpétrés au sein de l’église catholique. Entre 10 000 et 20 000 enfants* ont été abusés sexuellement. Peu d’échos dans la presse : information trop banale ? Silence de Civitas devant ce rapport "christianophobe" !

Suite à la révélation de plusieurs affaires, la conférence épiscopale et celle des instituts religieux aux Pays-Bas avaient demandé, en août 2010, une enquête  «large, externe et indépendante». «  Sur la base de près de 1800 plaintes adressées à l’Eglise, la commission a identifié près de 800 agresseurs, dont une centaine encore en vie. Les faits décrits vont de l’attouchement au viol et se sont généralement déroulés dans des institutions catholiques recevant des enfants, notamment dans des internats scolaires.

Dans ce pays dont 29% des 16 millions d’habitants se déclarent catholiques, ce rapport terrifiant donne une idée de l’ampleur inédite des affaires de pédophilie touchant l’Eglise. » (Tribune de Genève)

 

Pretres pedo03L'église néerlandaise était au courant pendant toutes ces années mais n'a pas bougé. Ou, comme le dit le rapporteur, « L’Eglise savait ce qui se passait et a tenté en vain de résoudre le problème », problème dont elle s’est saisie dès 1940 ! Les évêques ont d’ailleurs reconnu : «Il n'y a pas que les auteurs qui sont à blâmer, les autorités religieuses n'ont pas réagi de façon adéquate et n'ont pas privilégié les intérêts des victimes». La commission explique la passivité des autorités religieuses notamment par le «tabou» que représentait la sexualité dans la société jusque dans les années 1960 ainsi par une structure administrative et une culture «fermées» au sein de l'Église catholique. «Et puis, les gens ne pouvaient tout simplement pas croire qu'un religieux puisse commettre de tels actes», a relevé M. Deetman, rapporteur. (Le Devoir)

 

Ce scandale vient s’ajouter aux précédents, dans la Belgique voisine où un évêque avouait sans vergogne ses pratiques envers un neveu, en Irlande, au Canada, en Allemagne, aux Etats-Unis… Et en Italie, la presse « berlusconi » nous affirme qu’il y a des prêtres gays, style « la cage aux folles »…

 

La « loi du silence » qui régnait – y compris sous le « bienheureux » Jean-Paul Deux, fort indulgent avec Marcial Maciel – a pris fin. Non sans quelque bavures, comme celle du Cardinal Bertone, n° 2 du Vatican, qui lie pédophilie et homosexualité. Mais la pédophilie n’est qu’une des formes de maltraitances dont ont été victimes des milliers et des milliers d’enfants et d’adolescents confiés à des institutions religieuses.

 

Gerard-languedeputeEt pendant ce temps, Civitas, avec son cagot chef qui fait irrésistiblement penser à Gérard Languedeputte**, chroniqueur à « Bien pensant hebdo », manifeste contre exposition et pièces de théâtre, prétendument christianophobes, que personne ne les oblige à voir. Que n’ont-ils manifesté leur sainte colère contre les actes pédophiles des ministres du cultes, ces tartuffes incultes ?

 

 

* A partir d’une large enquête, la commission a estimé que les faits commis par des religieux ne représentaient que 4 % des actes pédophiles, ce qui voudraient dire qu’il y en aurait eu de 250 000 à 500 000 depuis 1945, dans un pays qui compte actuellement 16 millions d’habitants.

 

** Un des nombreux personnages d’Antoine de Caunes, dans « Nulle part ailleurs » sur Canal +, personnage chafouin et médisant.

 

Unes des journaux néerlandais empruntées à un « Vite dit » d’@si

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