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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 22:05
Revol, Maire du Parti de gauche, flingue un site d’information

L’humain d’abord ! clame-t-on au Parti de gauche. Faut croire que le rédacteur-fondateur de Montpellier-journal, une sorte de Mediapart à l’échelle locale, ne fait pas parti de l’espèce humaine. Car René Revol, un très proche de Mélenchon, faisant foin du droit de réponse légal, veut sa peau. Il a fait voter au conseil municipal de Grabels une double poursuite au civil et au pénal et fait appel à un gros cabinet d’avocats.

 

Mélenchon concluait sa diatribe haineuse contre Faye du Monde par « personne n’est obligé de lire la presse écrite et surtout pas « Le Monde ». Mieux vaut se promener sur internet, champ libre… ». Avec son ami Revol (ancien de l’OCI comme lui) – pas Charlie pour un kopeck – on va te le mettre au pas le champ libre.

 

Le maire de Grabels (7 000 habitants, limitrophe de Montpellier)  a annoncé qu’il allait poursuivre au civil le directeur de la publication de Montpellier-journal.fr, Jacques-Olivier Teyssier, pour diffamation et au pénal pour dénonciation calomnieuse.

Montpellier journal est un média fragile avec moins de 300 abonnés et deux journalistes payés chacun 650 € nets par mois via deux contrats aidés. Il a osé mettre en ligne deux enquêtes* visant René Revol :

  • Plainte pour « corruption », immobilier, inondations : René Revol sur la sellette (19 décembre)
  • René Revol fait un beau cadeau foncier à un entrepreneur du bâtiment (5 février)

 

  « Cet ami de longue date de Jean-Luc Mélenchon, maire (Parti de gauche) de Grabels et vice-président de l’agglomération de Montpellier, a été entendu le 28 novembre, selon le procureur de la République de Montpellier, "dans le cadre d’une garde à vue" suite à une plainte d’Abdelhakim Nacer, porteur d’un projet immobilier de 17 logements. Difficile de savoir aujourd’hui si la plainte est fondée mais les questions et les bizarreries sur cette affaire ne manquent pas », écrivait donc en décembre le journal en ligne.

 

  « Les textes que vous avez écrits récemment contiennent beaucoup d’erreurs. Je ne manquerai pas de vous les signaler. » aurait dit Revol au journaliste quelque semaines après, journaliste qui lui aurait répondu « Je vous mets au défi de trouver quiconque qui vous dira que quand on m’a signalé une erreur, je ne l’ai pas rectifiée immédiatement. Donc signalez-moi l’erreur et je la rectifierai immédiatement. » Malgré cette invitation, Revol attend le Conseil Municipal du 23 février pour déclarer : « J’ai été diffamé par le dirigeant d’une société civile immobilière. [Mais ces propos diffamatoires ont été reproduits] sur un blog qui s’appelle Montpellier journal. »

Or dans l’article du 19/12/14, il est écrit : « … Abdelhakim Nacer accuse beaucoup mais ne fournit pas d’éléments matériels. [...] Ajoutons qu’Abdelhakim Nacer a été récemment condamné pour diffamation envers René Revol et qu’il n’a visiblement pas pu prouver que ce qu’il avait dit contre René Revol à propos de cette affaire (…) était vrai. » Et l’article donnait un lien vers le communiqué du Maire sur l’affaire !

Et Revol de poursuivre : « M. Jacques-Olivier Teyssier n’est pas journaliste, il n’a pas de carte de presse, il tient un blog payant et il se spécialise dans la sortie de soit-disant (sic) affaires qui permet de développer son activité mercantile. » On avait cru comprendre que, pour Mélenchon, il valait mieux ne pas être journaliste, quant à l’activité mercantile l’accusation est débile. Et toujours cette délicieuse habitude de l’attaque ad hominem. Pour compléter il porte plainte contre X pour connaître les sources.

 

Et il fait appel à un important cabinet d’avocats, aux frais de la commune, bien sûr, puisqu’il s’agit de protection fonctionnelle. La grosse Bertha pour écraser une mouche, irritante, certes, mais qui avec ses 300 abonnés sur toute l’agglomération de Montpellier ne doit pas toucher énormément de grabellois.

 

Sauf que l’article du 5 février aurait été imprimé par des habitants de la commune pour distribution dans toutes les boîtes à lettre. Son chapeau en donne une idée : « L’ami de longue date de Jean-Luc Mélenchon, maire (Parti de gauche) de Grabels et vice-président de la métropole de Montpellier, a pris deux décisions d’urbanisme sur sa commune qui ont conduit à faire un cadeau, volontaire ou pas, au patron d’une entreprise grabelloise de ravalement. Un monsieur qui lui a donné « un coup de main » lors de la campagne municipale de 2008 [et] important mécène d’activités socio-culturelles et sportives de Grabels ».

 

La Maire de Grabels disposait d’un moyen simple et pratique de répondre à ce qu’il juge être de la diffamation ou de la dénonciation calomnieuse qui s’appelle le « droit de réponse », droit de réponse que le malheureux responsable du site lui proposait d’envoyer. Il préfère tenter de réduire définitivement au silence ce petit lopin de champ libre. Combat inégal, car évidemment le site d’information, lui, n’a pas les moyens de se payer un avocat.

 

Aux lendemains du 7 janvier René Revol, suite aux événements de Charlie Hebdo, en tant que maire, avait rappelé l’importance de manifester quand « la liberté de la presse et la liberté tout court est attaquée ». Quelques semaines après, sans vergogne, il s’attaque à la liberté de la presse et à la liberté tout court. L’humain d’abord... au bout du flingue judiciaire !

 

* Une 3e visait les choix pour l’agglomération de Montpellier, proposés par Saurel président (divers droite) et Revol vice-président (PG), de la délégation à Veolia de deux lots d’assainissement des eaux. Saur était pourtant bien moins chère sur un des deux. Là pas de plainte…

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 18:03
Reconstitution en 3D du visage de Robespierre

Reconstitution en 3D du visage de Robespierre

Ivresse de l'altitude à Bogota ? Délire de la persécution ? Voilà que Mélenchon déchaîné s’en prend à une reconstitution en 3 dimensions du visage de Robespierre. Et il se prend pour l’incorruptible.

 

«  D’aucuns prétendaient avoir reconstitué le vrai visage de Robespierre*.  « Avec le logiciel du FBI** » ! Résultat, (…) une tête bien peu engageante (…). Vieille ruse de l’iconographie, dont je fais les frais plus souvent qu’à mon tour : la laideur du visage est censée révéler la laideur de l’âme ! C’est le but que se proposait Madame Le Pen quand elle a dit de moi, de façon surprenante, que j’avais un « physique repoussant ». Sans doute la pauvrette m’aura-t-elle étudié dans les photos de presse. En voyant le prétendu masque de Robespierre, comme beaucoup, j’ai vite compris que c’était un épisode de plus de la lutte idéologique sur le sens du contenu de la Grande Révolution. (…)  Et ces journalistes, ignorant comme des peignes, de commenter les traces de « petite vérole » sur le visage de l’Incorruptible. « Petite vérole », ça fait maladie vénérienne, vie déréglée. En réalité, il s’agit de la variole, maladie endémique des siècles durant. Ce détail situe le niveau de la bassesse auquel est située cette opération de communication débile. (…). Tout ceci est fait d’enjeux très concrets. Disqualifier Robespierre, c’est depuis toujours disqualifier la Révolution (…) C’est un combat pour l’hégémonie culturelle d’autant plus nécessaire aujourd’hui que les solfériniens sont en train de faire franchir un seuil crucial au démembrement du cadre républicain de la Nation » (extraits du blog, c’est moi qui grossit)

 

Pas mégalo pour un sou, l’imprécateur qui compare les attaques qu’il a subies de la part de la dame Le Pen avec ce dont Maximilien Robespierre aurait été victime post mortem, dans cette reconstitution en 3 D du visage de l’incorruptible. Et tout cela aboutit à se déchaîner contre les solfériniens, c’est-à-dire le PS. Non sans l’attaque, rituelle aussi, contre les journalistes ignorant comme des peignes (comparaison inédite).

 

Sauf que, ceux qui ont parlé de « petite vérole » ont bien retenu leurs leçons d’histoire : terme qu’employait notre maître François Lebrun pour parler de Robespierre aux nuls de M’, en nous expliquant que ce terme désignait la variole. Si mes souvenirs sont bons, Louis XV aussi était marqué par cette petite vérole.

 

Mais revenons à notre Robespierre en 3D.

 

Son auteur, Philippe Froesch est un spécialiste des reconstructions faciales à partir de données réelles : il a par exemple recréé le visage de Henri IV à partir de son crâne supposé, reconstitué un homme préhistorique, redonné vie au visage de Simon Bolivar**… Pour restituer le visage de Robespierre en trois dimensions, il est parti de la copie d’un masque funéraire* du membre le plus éminent du comité de salut public se trouvant au Muséum d'histoire naturelle d'Aix-en-Provence.

Donc quand, le lider maximo du PdG affirme que la reconstitution est loin des portraits de l’époque, tel un vil journaliste, il ignore l’existence de ce masque.

 

Tout ébaudi, P. Froesch réfute les accusations de manipulation et assure qu’il "n’y a aucune volonté d’obscurcir le visage du personnage". "Il s'agit d'une reconstruction faite de façon la plus indépendante possible de tout critère psychologique ou autre (..) On observe des poches sous les yeux, les yeux bouffis, les marques de l'image de synthèse sont exactement celle qu'on retrouve sur les masques mortuaires. Il faut prendre l'image pour ce qu'elle est, un instantané…" (Le Lab-Europe 1)

 

Heureusement pour Mélenchon, le ridicule ne tue pas. Sa grotesque comparaison entre son importante personne et une figure aussi éminente que controversée de la Révolution française va provoquer l’émoi admiratif de ses séïdes. Et tant pis pour le malheureux Froesch victime collatérale de ces imprécations éructées depuis Bogota.

 

 

* Anne-Marie Grosholtz a réalisé ce masque de cire sur la tête de « l'incorruptible », après sa décapitation, le 10 thermidor. La dame se maria ensuite avec un certain François Tussaud et traversa la Manche. Elle ouvrira à Londres, sur Baker street, ce qui deviendra l'ancêtre du mondialement célèbre musée de cire, Madame Tussauds ! Peut-être peut-on mettre en doute l'authenticité de ce masque mortuaire, comme le remarque l’excellent A. Korkos qui m’a mis sur la piste de cette nouvelle mélenc(h)onnerie : « Car le bas de son visage y apparaît tout à fait normal, alors qu'on sait que la veille de son exécution Robespierre eut la mâchoire fracassée par une balle de pistolet ou de fusil ». La future Mme Tussaud s’est-elle contentée de retoucher le moulage ? ou bien, comme le dit Froesch "Les médecins qui soignèrent Maximilien Robespierre le 9 Thermidor ne parlent d’aucune manière d’un visage détruit comme le laissent supposer faussement certains, ni d’un trou béant".

** P. Froesh ne mériterait-il pas, non seulement l'indulgence, mais l'admiration de l'imprécateur ?

Méchanlon, ignorant comme un peigne, ne sait donc pas qu'il a procédé à la reconstruction faciale de Simón Bolívar à partir de mai 2011 avec la réception des images du scanner de la tête réalisé par l'équipe scientifique dépêchée dans ses locaux par la vice-présidence de la République Bolivarienne du Vénézuela (à l'époque, sauf erreur, le vice-président était Maduro). L'objectif du rendu était de visualiser Bolívar dans la quarantaine.
Le volume du nez a été calculé grâce à 6 équations régressives développées par le FBI - horresco referens - et basées sur les mesures crâniennes du sujet.
Les images finales ont été dévoilées par le président Hugo Chavez en juillet 2012 lors d'une cérémonie officielle à Caracas.

 

 

 

Après le masque de P. Froesh, c'est un jeu vidéo qui subit les foudres de l'imprécator et d'un de ses séides :

Mélenchon s'emporte (un peu vite) contre Assassin's Creed Unity

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 16:06

commission-Jospin 01

Dernier hoax – du style boule puante – circulant sur la toile : les rémunérations fabuleuses des membres de la commission Jospin-Bachelot*.

« M. Jospin serait rémunéré à hauteur de 122 000 € pour ce travail difficile. Madame Bachelot 92 000 € et les autres auront 80 000 € (…) [Les consultants] toucheront une indemnité de 35 000 € » et qui trouverait-on parmi ces consultants ? Mme S. Agacinski et M. P. Bachelot. En tout cette commission coûterait « 2 444 000 € sans compter les frais annexes de ces personnes ». La conclusion caractérisait l’hoax : "Le président normal fait travailler les copains et copines. Et vous, vous allez gagner des taxes, taxes, taxes et IMPÔTS. Faites passer le message, il faut faire le travail que la presse gauchiste refuse de faire…" !

commission-Jospun hoax

 

Ce n’est pas le premier hoax post-électoral. Ainsi circule à bas-bruit, de courriel en courriel, une rumeur tout aussi grotesque sur la transformation des fauteuils des Falcons 900 présidentiels pour y loger des bouteilles de champagne, les cendriers étant transformé, eux, en emplacement réfrigéré pour loger le caviar.

 

Ce genre de calomnies, il faut le dire aussi, a circulé après 2007, visant Sarkozy. Ainsi du fameux « La direction des services fiscaux vient de le confirmer : Sarkozy ne paye aucun impôt depuis plus de douze ans. », message parfaitement mensonger. Ou  un autre sur un frère de Sarkozy, prétendument PDG de Biogaran, filiale générique du groupe Servier.

Mais a aussi longuement traîné – et repris pendant la campagne par Sarko lui-même – l’accusation à l’encontre de Martine Aubry, Maire de Lille, de réserver des créneaux horaires, pour les femmes musulmanes, dans les piscines de Lille. C’est faux. Il ne pouvait l’ignorer, car Denise Cacheux avait envoyé une vigoureuse lettre de démenti à ce cacoglotte de Copé qui répandait la même rumeur à fort relents identitaires.

 

Bien sûr, la campagne présidentielle vit s’épanouir, après avoir germé dans le fumier d’un cabinet noir, ces fleurs vénéneuses et contondantes.

 

Ainsi des revenus fabuleux de François Hollande ou de Jean-Luc Mélenchon (hoax recyclés, puisque le 1er était dit encore Maire de Tulle alors qu’il présidait le conseil général de Corrèze et le second sénateur, alors qu’il était devenu député européen).

 

Et les boules puantes post électorales peuvent aussi venir de la soi-disant « gauche de la gauche ». Ainsi a circulé un long message sur la candidature de Robien à la Direction générale du Bureau international du travail (BIT). Avec ce commentaire « Ci-dessous, un message transmis par notre camarade Simone F. Ces socialistes !! Ils ne changeront vraiment jamais. Non, non, jamais. Fraternellement. JC C. » Le message prétendait que Hollande aurait soutenu cette candidature en vue de la conquête de la mairie d’Amiens. Or de Robien avait été battu aux municipales en … 2008. Il était membre du conseil d’administration du BIT depuis août 2007 et sa candidature au poste de directeur général du BIT datait de 2011 !

 

Un hoax signé Copé ?

 

C’est une journaliste du « gauchiste » Figaro qui, sur son blog, dans un article intitulé « Commission Jospin : halte à la rumeur », affirme  :    « Eh bien tout ceci est faux, totalement faux, archi-faux Les 14 membres de la Commission sont tous bénévoles. Ils travailleront dans des locaux de la République mais leur tâche ne donnera lieu à aucune rémunération ni remboursement de frais.

Il y a eu assez d’ « affaires » politiques pour ne pas ajouter de la calomnie là où il n’y a simplement (et quoi qu’on pense du principe de ces Commissions) que des personnalités qui ont eu envie de répondre à la demande de François Hollande. » Ce qui ne peut convaincre un certain Jean-Patrick Grumberg de « Dreuz info » (site "pro-américain, pro-israélien et néo-conservateur" dont le maître à penser est Pierre-André Taguieff) : "Il n’est plus possible de les croire, ces journalistes putains du pouvoir, puisqu’ils votent à gauche et que personne n’imaginent qu’ils critiqueront leurs maîtres."

 

commission-Jospin bachelot  Il faut au moins reconnaître à ce Grumberg l’audace de signer une telle niaiserie. Car l’hoax, lui, est anonyme (ou attribué mensongèrement à un auteur ou institution qui n’y sont pour rien). Sauf qu’en l’occurrence, si on en croit le Canard enchaîné, l’une des victimes, Roselyne Bachelot, n’a aucun doute sur son origine. « En dépit de nos démentis, ceux de Jospin, de moi et de l’Elysée, cette rumeur continue de se propager sur Internet et les réseaux sociaux, y compris avec des insultes et des propos malveillants à mon égard. Je suis sûre que cela vient de l’UMP. » "Curiosité : cette méchante rumeur a été relayée sur les réseaux sociaux par des proches de Copé", ajoute le Canard.

 

Mais pour une calomnie comme celle-ci qui apparaît au grand jour, combien Piano, piano, piano, piano, piano vont s'enfler, s'enfler en grandissant dans les égouts d’Internet ? De listes de diffusion en listes de diffusion, la rumeur va crescendo et pollue les cervelles, et pas que des bacs – 5, modèle Estrosi, qui la relaient, avec parfois un soupçon de restriction mentale (C’est peut-être un hoax, mais…). Elle conforte le vieux fond poujadiste et xénophobe des identitaires. Bouillonnement fétide qu’alimentent sciemment des cyniques comme ceux que dénonce Mme Bachelot.

 

 

Sources :

Le Canard enchaîne du 1er août 2012 

Arrêt sur images, vite dit, 27 juillet 2012

L’air de la Calomnie de Rossini (livret de Sterbini d'après la pièce de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais) 

 

* Commission pour "la rénovation et la déontologie de la vie publique"

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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 21:21

Jusqu’à maintenant, sauf un « chapô » ou un commentaire final, j’ai publié les contributions de Gilbert comme elles me parvenaient.

Mais là, non ! Les divergences – pour employer un euphémisme – ne peuvent justifier, à mon sens bien sûr, des attaques personnelles outrancières et des mensonges délibérés. J’ai donc ajouté, au fil du texte quelques remarques et précisions. Le social-traître que je suis, mou comme il se doit, ne pousse cependant pas la complaisance jusqu’au masochisme.

 

I have a dream… Je crois être le seul participant au DeblogNotes à ne pas considérer Jean-Luc Mélenchon comme un velléitaire prétentieux, à côté de tant de nobles prétendants à l’Élysée. Pas haut peut-être, mais tout seul, je m’y recolle, après les « rodomontades de Méluche » signées Jean-François Launay. Ce vieil ami social-démocrate a contracté très jeune un strabisme convergent, qui a ôté de son champ de vision tout ce qui s’écarte du rocardisme primitif. Il faut aider les handicapés, même légers, et notre mot d’ordre est « solidarité ». [« strabisme », « handicapé », bien sûr, ça doit être de l’humour Front de gauche.]

 

Mélenchon n’est pas plus l’avatar de Georges Marchais que François Hollande n’est celui de Guy Mollet. Et Jérôme Cahuzac, avec sa modestie de Ministre des Finances du Lot-et-Garonne, n’est pas davantage l’épigone du génial DSK, que ses amis socialistes, si nombreux en avril 2011, encensaient avant de se barrer comme des rats quittant le Sofitel. S’il fallait un palmarès des Rodomont* de gauche (à droite, c’est fait !), on hésiterait entre le timide Manuel Valls, la douce Ségolène Royal ou la tendre Martine Aubry [un peu d’amalgame, vieille ficelle]. Mais, bon, il faut respecter ses amis de gauche, des fois qu’il y aurait des alliances entre les deux tours…

 

Qui est candidat ?

 

Traiter ses concurrents de fiers-à-bras ou de Matamores** (ignorons le sens propre du mot !) n’est pas la meilleure façon de se concilier des gens dont on pourrait avoir besoin. Au-dessus de 10 %, snober le titulaire devient de l’idiotie politique. Même à 5 %, on peut discuter… Et le camarade Hollande pourrait bien avoir besoin du Parti de Gauche, présidentielles et législatives incluses. Sinon, il devra se contenter du superbe accord avec EELV, et des scores fleuves de sa copine Éva.

Puisque le camarade Launay veut parler fric, allons-y ! Mais pas avant d’avoir rappelé que le secrétaire général du PCF, Pierre Laurent, n’est pas le candidat du Front de Gauche, alias Jean-Luc Rodomont. « Au-dessus de 30 000 €, je prends tout ! ». Qui a dit ça ? Personne ! [Sur le propre blog de J.L. Mélenchon est mis en ligne une vidéo d’un entretien dudit avec Aphatie où il dit « Il est prévu que tout ce qui sera au-dessus de 30 000 euros sera pris » et la vidéo ci-dessous dit la même chose] La référence au Georges Marchais des années 70, Rodomont authentique, et son « Au-dessus de 40 000 francs, j’prends tout ! », est donc fausse.

 

 

 

Deuxième observation préalable, je confirme que Pierre Laurent « n’est pas un orateur ». Quant à son père, méchamment cité (Qui est responsable de ses parents ?) et que j’ai personnellement connu, il avait en effet une « lente diction », mais un discours précis. [« méchamment cité » on frise le puéril, mais de fait pour le discours « précis » le fils a des progrès à faire]

 

Aphasique ou apathique ?

 

Donc, sur une mesure fiscale, Pierre Laurent se serait « emmêlé les pinceaux » à la radio. C’est vrai. Et alors ? En pleine émission « Mots Croisés » sur France 2, le vaniteux Jérôme Cahuzac se fait prendre en flag d’ignorance crasse quand Yves Calvi lui annonce la tranche au-dessus du million d’euros imposable à 75 %, que François Hollande vient de sortir de son sac sans prévenir ses copains. L’ami Launay l’a-t-il déblognoté [question stupide : lémédias, comme dit Schneidermann, ont suffisamment relevé le couac, ce qui n’est pas le cas pour Laurent] ? Tu me fais les archives, coco, et tu me sors un mémo…

Sur les taux d’imposition et la réforme fiscale, le programme du Front de Gauche indique des principes, pas des chiffres. La discussion sur les 360 000 euros annuels, par revenus individuels ou par foyer fiscal, est donc hors de propos. [c’est beau comme de l’antique : réécouter l’entretien de Laurent sur RTL permet de l’entendre – certes il n’est pas candidat, mais quand même secrétaire général du principal parti du FdG – parler des 360 000 euros, comme Mélenchon d’’ailleurs, voir plus haut, mais nier l’évidence est un vieux truc] Quant au spécialiste fiscaliste Jean-Michel Aphatie, dont la science financière s’arrête au casino de Biarritz, ses questions sont à son image : Rodomont avec les invités inexpérimentés, Sancho Pança avec ses employeurs. [aucune sympathie particulière pour Aphatie, mais ni le casino de Biarritz (?) ni ses employeurs n’ont grand-chose à voir avec une question tout-à-fait basique : part ou foyer]

Politiquement et juridiquement, cette querelle est byzantine. Une imposition à 100 % est un taux confiscatoire, et Jean-Luc Mélenchon ne l’a jamais proposé. Le lui attribuer relève donc de l’ignorance ou de la mauvaise foi. Pourquoi pas les deux ? [le mensonge délibéré poussé à ce point devient du grand art : « nous proposons de prendre tout au-dessus de 360 000 euros annuels » dit Laurent, Mélenchon promet à Ferrari de lui prendre 760 000 euros et il n’aurait jamais proposé un taux d’imposition à 100 % ?]

Enfin, je dois confesser que je n’ai rien à foutre des affres de spoliation de gens qui gagnent 30 000 euros par mois. S’ils ont tellement la trouille, qu’ils lancent une pétition ! Jean-François Launay demandera-t-il à François Hollande de la relayer ? [ce genre d’attaque ad hominem, sur un sujet dont on vient de nous expliquer – faussement – qu’il n’a jamais été porté par le candidat est absurde et ce n’était d’ailleurs pas le sujet de mon article]

 

Bienvenue à Canossa !

 

Quant aux propos sur le comportement de Mélenchon à l’égard de Cuba et de la Chine, ils sentent le rance. On n’est pas obligé de chanter laudes pour Fidel Castro en regrettant que le peuple cubain soit victime d’un embargo américain, inacceptable en droit international, et cependant ignoré par le PS. Il rejoint par là Benoît XVI, qui dit comme son prédécesseur polonais que Cuba doit s’ouvrir, mais omet de demander la clef à Obama.

Cette détestation constante d’une gauche successivement qualifiée de stalinienne, anti-européenne, nationaliste, protectionniste [où ai-je employé ces termes ? c’est au bateleur et aux bogôs que je m’attaque] et pour tout dire stupidement sectaire, risque de se heurter à la réalité. Celle d’un Front de Gauche crédité d’un score à deux chiffres fin avril, et dont les électeurs deviendraient d’un coup fréquentables, voire précieux. Je dois reconnaître que François Hollande, sauf ses bêtises anticommunistes à Londres, se garde d’invectiver ses concurrents de gauche [si le tribun avait pu s'inspirer de cette attitude, cette polémique n'aurait pas eu lieu]. Certains de ses soutiens médiatiques sont moins prudents. Ils devraient se calmer en regardant une carte d’Italie. Ils y verraient que Solferino n’est pas si loin de Canossa…

 

Gilbert Dubant

 

 

Petit rappel : faire de moi  « un soutien médiatique » du candidat des primaires citoyennes me flatte, cependant je ne suis mandaté par personne et j’exprime toute l’antipathie que je ressens pour Mélenchon en dehors de toute considération tactique.

 

 

* RODOMONT Personnage du Roland furieux de l'Arioste ; son nom signifie « ronge-montagne ». Ce roi d'Alger, brave mais altier et bruyant, rejoint sur les scènes comiques la famille des capitans italiens, insolents, fanfarons et toujours prêts à se targuer d'exploits imaginaires. De là, l'utilisation du terme de rodomontades pour caractériser le comportement de ces guerroyeurs forts en parole et prompts à prendre peur.

 

**MATAMORE Personnage comique du théâtre espagnol qui a les caractéristiques du Capitan de la commedia dell'arte : hâbleur, fanfaron mais pleutre devant la moindre menace. Son nom signifie tueur de Maures ; ses origines peuvent remonter au théâtre latin, où on trouve déjà ce personnage sous les traits du miles gloriosus de Plaute. Corneille l'introduisit en France dans L'Illusion comique, et il fut assimilé par les Italiens aux côtés de Rodomont, Fracasse, Fierabras.

Ce vantard peureux est devenu un type, et le nom commun de matamore désigne ceux qui se glorifient d'exploits imaginaires (exemple "Je vais terroriser les agences de notation").

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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 07:32

 

 

Une de ces rodomontades dans lesquelles excelle l’avatar 2012 de Georges Marchais, le grand tribun Mélenchon : au-delà de 30000 euros, je prends tout ! Petit problème, le secrétaire général du PCF (principale composante de Front de gauche), Pierre Laurent, ne sait pas très bien ce qu’il veut prendre.

 

C’est chez Aphatie, le 27/03/12, sur RTL. Dès le départ, questions sur l’affaire Merah, on constate que pas plus que son père, dont il a gardé la lente diction, le camarade Laurent n'est un orateur.

Mais quand arrive la question, qu’avec A-S Jacques, d’@si, on peut qualifier de fastoche,  quelle est la mesure la plus forte du programme de Mélenchon, le malheureux commence par s’emmêler les pinceaux : « Je crois, la volonté de réduire le partage des richesses ». De l’art de dire le contraire de ce que l’on veut exprimer ! Mais il se rattrape : «réduire les inégalités, en s’attaquant au pouvoir des marchés financiers. C’est ça le cœur de notre programme. C’est ce qui traverse toutes nos propositions ». Aphatie lui objectant que c’est très vague, il précise « Je pense qu’il faut réformer la fiscalité pour la rendre vraiment progressive. Il faut que les hauts revenus soient frappés fortement (…) nous proposons de prendre tout au-dessus de 360 000 euros annuels » A Aphatie qui lui demande  360 000 € par part ou par foyer fiscal ? il a cette réponse assez inouïe « Je ne me suis pas posé la question comme cela » alors qu’en matière d’imposition c’est quand même une question basique.

 

Comme le fait remarquer A-S Jacques, ce n’est pas tout à fait la même chose par part (par exemple, au-delà d’un salaire de 30 000 € mensuels on taxe à 100%) ou par foyer fiscal où c’est le cumul des revenus qui est taxé (pour rester dans un exemple simple, deux conjoints à 15 000 € mensuels). A tout hasard, Laurent lance « Disons, par foyer fiscal ». Il semble que le programme du candidat ne soit pas, non plus, très clair là-dessus.

 

Cette mesure, le secrétaire général du PCF y croit-il vraiment ? Faudra-t-il que F. Hollande la reprenne ?  Il se contente de dire que cette proposition « continuera à vivre en ce qui nous concerne ».

 

Mélenchon donne dans l’imprécation incantatoire – en l’occurrence sur le modèle exact de Marchais qui a sorti aussi un au-delà de…, je prends tout – que même ses alliés du PC ne prennent pas trop au sérieux ; il en est presque prêt d’ailleurs à nous parler du bilan globalement positif du castrisme ou du régime Chinois. Il manie avec fougue le « casse-toi, pôv con » à sa façon, à l’encontre de l’apprenti journaliste, du militant PC ou CGT un peu trop pugnace, de la presse en général, etc. On a entendu Clémentine Autin, dans l'honni Petit Journal de Barthès (Canal+), vanter son caractère, alors qu’il n’est que caractériel !

 

PS Pour compléter, un billet de Patrick Jarreau (Le Monde 20/03/12) :

"S'il n'a pas attiré, place de la Bastille, davantage que le public escompté, Jean-Luc Mélenchon a réussi à détrôner Nicolas Sarkozy de la « une » du Figaro. Le quotidien souligne, lundi 19 mars, la progression du Front de gauche dans les sondages et la pression qu'il exerce sur François Hollande. L'UMP compte sur M. Mélenchon pour obliger le candidat socialiste à gauchir son discours et dissuader ainsi les électeurs centristes de l'élire ou de le laisser passer au second tour. Au siècle dernier, les marxistes-léninistes appelaient cela une alliance objective."

 

(C'est moi qui souligne)

 

Petit bonus : la vidéo intégrale de l'échange entre un étudiant-journaliste et Mélenchon (c'est entre les deux tours de régionales, Mélenchon évoque Le Parisien qui fait sa Une sur la réouverture ou pas de Maisons closes au lieu de parler des régionales, l'apprenti journaliste rebondit sur cette Une en demandant à Méluche ce qu'il en pense...)

 

 

 

L'épisode conté par Julien Mignot, photographe, montre que cette aptitude au mépris et à la généralisation assez inquiètante est une constante chez Mélenchon. "Dans le bus qui nous ramène de Bobigny à Paris, j'ai mon appareil sur les genoux. Il vient en face de moi. Me dit : "Qui êtes-vous ? Je ne vous faits pas confiance. Si vous me mitraillez, je m'en vais". Il a traité tous les photographes d'abrutis. Je lui fais remarquer qu'on ne lui dit pas : "Vous, les politiques vous êtes tous pourris." Il m'a répondu : "Vous me faites la leçon en plus ? Allez dégage !"  Tout le personnage est là."

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28 décembre 2008 7 28 /12 /décembre /2008 21:39

Un ami de plus de trente ans, mais noniste acharné, rrrrépublicain, etc. a essayé de me convaincre des beautés du PdG de Mélenchon et Dolez.
    Pour calmer son prosélytisme je lui avais envoyé cet extrait du Canard Enchaîné :

"Face à une droite créative, la gauche ne manifeste pas moins d'imagination. A l'heure même où le chrétien Bockel baptisait sa Gauche moderne, à Suresnes (9-2), un autre socialiste en rupture de ban (mais pour des motifs plus gauchisants), le sénateur (désormais apparenté «coco») Jean-Luc Mélenchon, enfantait son propre parti dans un gymnase de Saint-Ouen (9-3). Fort de trois autres parlementaires, deux députés, un sénateur et d'une base qui varie, selon les auteurs des estimations, entre 1 500 et 5 000 militants, le Parti de gauche - c'est son nom - peut déjà s'enorgueillir d'avoir provoqué une tornade politique à Viry-Châtillon, avenant chef-lieu du canton de l’Essonne, département de « Méluche » : Mme la maire. M. le conseiller général et M. le président de la Communauté urbaine ont, comme un seul homme, rejoint le PG (le « PDG » aurait paru suspect). Plus sérieusement, Mélenchon fera donc « front commun » avec le PC – ou ce qu'il en reste - aux prochaines européennes. Une alliance bien sûr prometteuse, mais peut-être pas au point de lui garantir les 9 % réalisés, aux dernières législatives, par son modèle allemand : « Die Linke » (la Gauche) d'Oskar Lafontaine, alliance d'anciens du SPD et des communistes.On n'avait encore rien vu. Le mardi 10 décembre, un revenant du nom de Robert Hue, définitivement Buffetophobe, remontait au cocotier pour annoncer son « Nouvel Espace progressiste ». La nouvelle n'aura pas manqué de captiver les politologues : il reste donc à gauche, en France, un espace à exploiter entre le PS, le PC, Mélenchon et le NPA de Besancenot (officiellement constitué dans quelques semaines) ! Le « Nain de jardin », comme il l'a confié au « Canard », se sent en tout cas le coffre de l'occuper : « Je ne suis pas Jean-Luc Mélenchon. J'ai dirigé le Parti pendant dix ans, j’ai été deux fois candidat à la présidentielle. » A l'instar des socialistes, la gauche de la gauche ignore les querelles de personnes... Dans l'immédiat, le vétéran Bob a reçu le soutien de l'ex-orthodoxe Jean-Claude Gayssot. Un heureux symbole. On s'en souvient sans doute, l'ancien ministre de l'Equipement de Jospin s'était naguère, lors d'une partie de chasse, malencontreusement tiré une balle dans le pied...Last but not least, une Fédération pour une alternative sociale et écologique devrait voir le jour ce mercredi 17 décembre. S'y distinguent notamment la députée Verte Martine Billard, l'évolutive Clémentine Autain, ex-adjointe de Delanoë à la Mairie de Paris, etc. Résurgence de différents « collectifs » de partisans du « non » au référendum européen, la Fase (ou Fpase), qui admet la double appartenance (à elle-même comme au PC, au PG, aux Verts...), se propose rien de moins que de « boxer un jour dans la même catégorie que le PS ».Oh, d'ici là, Attila Mélenchon aura déjà rasé la maison Solferino... 

Canard Enchaîné 17/12/08"

 

Et quand je lui rappelais que nos deux fondateurs, issus du PS qu'ils honnissaient maintenant, ne pouvaient que cracher dans la soupe dont ils s'étaient nourris, j'eus droit à une réponse quasi mystiques sur les "convictions pures et sincères", après que ma dérision eut été dénoncée. Comme d'habitude, je suis tombé dans le piège de la provocation, avant de me rendre compte que ces "convictions" étaient le chiffon agité devant les cornes du bélier.

 

Mais, bien sûr, mesquinement, je n'ai eu de cesse de répondre à la provocation sur le registre de la "dérision".

 

Est-ce accorder trop d'importance à quelque chose qui ne le mérite guère ? Sans doute.

 

Quoique les élections européennes, Rocard s'en souvient peut-être encore, ont permis à Mitterrand, par le biais de Tapie, bateleur populiste de première, de mettre hors jeu celui (Rocard justement) qui avait, en principe dans son camp, une chance de lui succéder. Pour le populisme nationaliste Mélenchon fait le poids, mais pour le côté bateleur le sénateur pèse peu. Se méfier quand même, car tout ce qui touche l'Europe est, malheureusement, plus l'occasion de régler des comptes hexagonaux (et il y en aura de quoi nourrir tous les votes protestataires) que de conforter une construction qui a assuré la paix de ce continent (mais la dislocation de l'ex-Yougoslavie nous rappelle que les vieux démons du nationalisme sont toujours là, porteurs de haine et de guerre).

 

Que les armes - pacifiques - de l'humour et de l'ironie nous aident à éloigner le retour du nationalisme borné (pléonasme).

 

 

SUPER MECHANLON

 

Le parti de gauche a choisi son logo (on remarquera, grâce aux roses, qu'il ne nie pas son ascendance, même s'il est à craindre que la fiente du coq extermine les fleurs).

 

 

 

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20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 11:43



Mais c'est au PS qu'on pourrait chanter :
J'ai réchauffé un serpent dans mon sein
J'ai réchauffé un serpent dans mon sein
Oui dans mon sein, oui dans mon sein
Oui dans mon sein, dans mon sein
J'ai réchauffé (- Quoi donc ?) une vipère.


(Le mot d'billet - Francis Blanche)

La citation est tirée du Nel Obs 18/12/08



Image empruntée à l'Union Démocratique Bretonne

Voir aussi Mélenchon et le Tibet

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