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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 16:04
MOI MÉNARD, MAî(T)RE DE BÉZIERS

« Les cons ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît.  » Si la définition de Michel Audiard est juste, Ménard mériterait l’appellation haut-la-main ! Il ose ici parler de « révolution », de « libérer la parole » et même employer un « no pasaran » véritable insulte envers les républicains espagnols.

 

Son absence totale de retenue, sa conviction absolue d’avoir toujours raison, son absence de tout respect humain, cette enflure démesurée du MOI, c’est ce qui fait sa force. Il était déjà comme cela à Reporters sans frontières n’hésitant pas à se lancer dans des actions à la frontière, elles, du ridicule. Mais à nos yeux de gogos, c’était pour la bonne cause.

 

Yeux ébahis de découvrir que, derrière l’intrépide et farouche défenseur de la liberté de la presse, se cachait un fieffé réac et des plus bornés.

Mais pour ce qui est de son narcissisme, ceux qui l’ont fréquenté de près à RSF, nous avaient prévenus. Ainsi Rony Brauman, cofondateur de RSF « J'ai vu l'autre Ménard, le petit tyran domestique, sortir de sa chrysalide. Il a un ego exagérément enflé, qui le pousse à être excessif » « Monsieur Ménard aspire trop à substituer sa propre personne à la cause entière de la liberté de la presse » confirme Alla Lazaréva, ancienne correspondante de RSF.

 

  Son autolâtrie se traduit dans Le journal de Béziers, non seulement par des titres délirants et des articles dithyrambiques, par son omniprésence – après tout le genre « ma binette partout » est célébré régulièrement dans Le Canard enchaîne – mais surtout par sa seule présence. Nul-le adjoint-e pour partager une miette de notoriété. Béziers, c’est moi.

Feuilletons donc ce morceau de bravoure à la gloire du little big man biterrois.

MOI MÉNARD, MAî(T)RE DE BÉZIERS
MOI MÉNARD, MAî(T)RE DE BÉZIERS
MOI MÉNARD, MAî(T)RE DE BÉZIERS

La « révolution » biterroise est en marche sous la direction de son petit timonier. Lui ce n’est pas Banga-banga, mais Zinga-Zinga. Les 2000 fonctionnaires municipaux tenus de venir écouter le sévère sermon du premier édile. Fini de rire. Son auto-interview est sans complaisance : « seulement le retour à la loi… où est la révolution annoncée ? » demande Robert « Dans un pays comme la France le simple fait d’appliquer la loi est déjà une révolution » lui rétorque Ménard.

Fini de rire les fègnasses de fonctionnaires : 1607 h annuelles et non plus 1544 comme accordées par ses laxistes prédécesseurs ; guerre à l’absentéisme chronique ; sus aux heures sup inutiles ; prime au mérite… Et il s’agit de faire la guerre tout azimut : à la saleté, à la laideur, aux gaspillages, à la petite délinquance ! Et il y a tout Ménard dans cette phrase « J’ai la certitude absolue qu’il n’y a pas d’autre cap que le nôtre », entendez bien sûr que le mien !

MOI MÉNARD, MAî(T)RE DE BÉZIERS

Ce « No Pasaran » est non seulement scandaleux mais incongru : il s’agissait de sauver une librairie du centre-ville, menacée de liquidation judiciaire. Sur ce dossier, Ménard était prêt à prendre des mesures novatrices, certes, et il a soutenu la reprise par une autre librairie. Dont acte. Mais cela ne mérite quand même pas ce surtitre outré.

MOI MÉNARD, MAî(T)RE DE BÉZIERS

Ménard défend ses arrêtés –risées de certains arrondissements parisiens : l’anti-parisianisme est une valeur sûre – sur les paraboles et le linge à sécher et il y ajoute l’interdiction de glaviotter (l’étend-il aux stades ?) en se référant à un décret. Celui communément cité est un Décret du 22 mars 1942, Article 74 (Modifié par Décret n°92-478 du 29 mai 1992 - art. 16 (V) JORF 30 mai 1992 en vigueur le 1er novembre 1992) qui dans son 8° interdit De cracher ailleurs que dans les crachoirs disposés à cet effet. Mais on oublie de préciser qu’il portait règlement d'administration publique sur la police, la sûreté et l'exploitation des voies ferrées d'intérêt général et d'intérêt local. Donc cette fameuse interdiction n’avait cours que dans les chemins de fer.

MOI MÉNARD, MAî(T)RE DE BÉZIERS

La blouse aux armes de la cité a donc été distribuée à l’école privée Sainte-Madeleine.

Par le maire lui-même comme il se doit !

MOI MÉNARD, MAî(T)RE DE BÉZIERS

Quand il n’y a pas sa binette, il s’auto-félicite pour avoir eu l’idée géniale de fonder une mutuelle, il s’auto-cite dissertant sur la devise de la République, avec d’ailleurs une vision de la Fraternité assez affligeante  (elle suppose l’appartenance à un même groupe ! négation même de la portée universelle de cette devise), il fustige enfin la décision déshonorante prise par la ministre de l’éducation nationale de supprimer la « bourse au mérite ».

MOI MÉNARD, MAî(T)RE DE BÉZIERS

La quintessence de l’autolâtrie du personnage est d’abord dans le titre « On parle de Béziers dans les médias » avec un Robert Ménard qui s’intercale.

Puis dans la complaisante auto-célébration où même la TV de la République tchèque est convoquée.

Puant !

MOI MÉNARD, MAî(T)RE DE BÉZIERS

Entre Alfa et Robert, le plus cabot des deux n’est pas le quadrupède.

Et c’est sans vergogne que Robert Ménard exploite une catastrophe dans une commune voisine pour une fois de plus se mettre en relief.

MOI MÉNARD, MAî(T)RE DE BÉZIERS

Question mettre son empreinte, Ménard a mis son empreinte en instaurant une messe aux arènes pour lancer la féria de Béziers qui s'en était passée jusqu'alors.

"Afin de rendre [cette fête] aux Biterrois, nous avons décidé d'ouvrir au public la messe aux Arènes du 13 août". écrit-il. Phrase empreinte d'un saint mystère : des hordes impies confisquaient-elles cette féria au détriment des pieux biterrois ?
Les toros ont-il eu droit à une bénédiction avant les corridas par l'aumônier des Arènes de Béziers ?
Pour ceux qui n'auraient pas compris le sens de cette initiative, le premier édile a déclaré :« Il faut arrêter de baisser le pantalon. On nous parle tout le temps des mosquées, et dès que nous on organise une messe chrétienne il y a un scandale. Non. On est dans un pays chrétien. »
 
Il a dû échapper au petit homme que nous sommes dans un pays où, depuis 1905, est instaurée la séparation des églises et de l'état.

 

 

MOI MÉNARD, MAî(T)RE DE BÉZIERS

« Libérer la parole » ose-t-il écrire ! Car figurez-vous que Zemmour qui est invité partout sur les étranges lucarnes est privé de la liberté de parole.

Ce héraut de la pensée putride a son rond-de-serviette à I-Télé. Il sévit sur RTL. Il a colonnes ouvertes au Figaro. La sortie de son nouveau torche-cul a donné lieu à une tournée promotionnelle sur toutes les télés. Eh bien ! pour Ménard sa « liberté de parole » est en danger ! Et donc, aux frais de la municipalité, il va le recevoir en grandes pompes, pour faire la promo de sa daube mensongère.

 

Et après, les pauvres biterrois auront droit à notre neu-neu du bocage, le tovaritch-Vicomte Le Jolis du Villiers de Saintignon.*

 

Faut-il rappeler que le hargneux personnage n'a été élu qu'à une majorité relative dans une triangulaire et qu'il est d'une arrogance des plus anti-démocratiques quand il entend être la voix de tous les biterrois et leur imposer ses foucades et son idéologie des plus rances ?

 

* Voir une vidéo de ce passage chez Bobby-le-moisi

 

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 18:42
Dieudonné et Faurisson

Dieudonné et Faurisson

A dire vrai, après avoir lu les deux première lignes de la chronique hebdomadaire de Schneidermann, sur Libé du 12/01/14, j’étais passé à autre chose. J’y suis retourné car deux tribunes sévères m’ont alerté. Article dominical paresseux donc, car fait surtout d’extraits.

 

Commençons donc par la chronique attaquée (extraits).

« Question (…) que pose l’affaire Dieudonné : que se passe-t-il donc dans le cerveau, pas forcément malade, de ses spectateurs ? […]Le plus simple est sans doute de s’immerger dans la dieudosphère […] Tomber (…) sur un sketch en ligne, une conversation de Dieudonné avec Robert Faurisson, oui, le vrai Faurisson, le professeur négationniste des années 80, aujourd’hui octogénaire, et à qui Dieudonné a offert une seconde vie sur la Toile, en le promouvant comparse occasionnel de ses spectacles.

Le dispositif est donc particulièrement pervers. Dieudonné vilipende l’infâme Dieudonné. Faurisson conchie l’horrible Faurisson. Dans cet imparable dispositif, les deux comparses s’en donnent à cœur joie. Et voilà qu’on rit. On rit de l’ignoble culot de ces deux desperados contre les bien-pensants. […] Evidemment, on s’effraie de rire. […] Mais cet effroi même surprend. […] Qu’ai-je à craindre, de cet autre moi qui rit ? Qui rit certes de ce dont il ne devrait pas rire. Dont on lui a appris à ne pas rire. Si longuement appris. Non pas interdit, non jamais, pourquoi une interdiction eût-elle été nécessaire ? Mais appris, avec de belles images, Schindler, Holocauste. Avec des textes poignants, Anne Frank, Primo Levi. […] Voici que l’on découvre en soi une sorte de monstre d’innocence et d’insoumission.

Réfléchir à ce conditionnement, à sa force, à sa fragilité. Se haïr d’ailleurs d’appeler cela conditionnement, d’oser ce mot… »

Dommage pour Schneidermann, un autre sketch Dieudonné-Faurisson, qui l’aurait certainement fait tordre de rire, semble avoir été mis à la trappe. Le vendredi 26 décembre 2008, lors de la dernière représentation de son spectacle J’ai fait l’con, et en présence de nombreuses personnalités, dont Kémi Séba, Jean-Marie Le Pen et d’autres membres du Front national, Dieudonné a invité le négationniste Robert Faurisson sur scène, a demandé à la salle de l’applaudir et lui a décerné « le prix de l’infréquentabilité et de l’insolence ». Faurisson s’est vu remettre un trophée en forme de chandelier sur lequel sont plantées des pommes par un comparse vêtu d'une tenue de déporté, avec une étoile jaune sur la poitrine et le mot juif inscrit dessus !

Avec J. M. Le Pen

Avec J. M. Le Pen

Didier Daeninckx  ne partage pas un commentaire élogieux d’un john_doeuf (concurrent du grand concours du pseudo le plus con): un grand bravo pour ce point de vue éclairé

"c’est la première fois que je suis pris de dégoût devant la prose d’un journaliste décomplexé […]

J’ai fait l’effort de regarder le spectacle le Mur, les prestations vidéo du tandem Dieudonné - Faurisson. Exhibitions sinistres qui ne m’ont pas arraché le moindre sourire. Bien au contraire, la nausée s’est installée dès les premières minutes, née tout autant des insultes aux victimes que de l’obscénité du dispositif. Si, lorsque Dieudonné évoque votre confrère Patrick Cohen, vous vous êtes amusé à l’allusion sur la réouverture des chambres à gaz, vous n’avez pas fini de rire avec vos «salauds culottés».

Dieudonné et Faurisson ont déposé une plainte pour antisémitisme à l’encontre du président de la Licra. Impayable non ? Tenez-vous les côtes : Youssouf Fofana, tueur de juif dans le civil, s’y est associé. Le trio d’humoristes argumente en ces termes à propos d’une intervention du président de la Licra assimilant le geste de la quenelle à un salut nazi inversé et une sodomisation des victimes de la Shoah :« La sodomie ne pouvant être réalisée que sur des restes calcinés de corps humains sortis des fours crématoires nazis, et pire encore après qu’ils aient été transformés en savon, le caractère injurieux des propos de monsieur Jakubowicz atteint l’entièreté totale.»"

Schneidermann, Dieudonné, Rozenblat et les autres

"Daniel Schneidermann est un chroniqueur courageux, l’équivalent d’un reporter de guerre embedded dans… la tête d’un dieudonniste"

 

"Tant de choses ayant été écrites sur «l’affaire Dieudonné», comment notre contre-journaliste pouvait-il encore briller ? s’interroge à son tour Philippe Corcuff Maître de conférences de sciences politiques à l’IEP de Lyon, militant de la Fédération anarchiste. Notre explorateur en narcissisme journalistico-politique découvre en lui-même «une sorte de monstre d’innocence et d’insoumission».

[…] Notre gourou de la critique médiatique des médias ajoute un autre trouble au trouble initial : l’absence d’éthique de responsabilité par rapport au contexte dans lequel tombent ses paroles. Car il n’hésite pas, dans ses circonvolutions, à donner un certain brevet de rebellitude aux dieudonnistes. N’observe-t-il pourtant pas qu’une humeur idéologique néoconservatrice aux tonalités xénophobes se trame aujourd’hui(…) ? Avec un pôle aux dérapages antisémites incarné par Dieudonné et Alain Soral et un pôle aux dérapages islamophobes et négrophobes représenté par Eric Zemmour et Alain Finkielkraut. …"

 

 

 

Schneidermann ou l’art sournois du dégommage diffamatoire

 

On a vu, ci-dessus avec quelle maestria l’ex animateur d’une excellente émission télé – arrêt sur images – sortait des saloperies tout en se défendant de ce faire. Ah ! ce « Réfléchir à ce conditionnement [par conditionnement entendez les cours d’histoire sur l’Holocauste et la lecture de textes d’Anne Franck et Primo Levi...] Se haïr d’ailleurs d’appeler cela conditionnement » Plus faux-cul ? difficile !

 

Mais, talent complémentaire, il manie aussi l’art de diffamer sans diffamation.

Or donc, l’Avenue Foch, qui relie la Place de l’Etoile-Charles De Gaulle au périphérique, deux fois plus large que les Champs-Elysées, fait l’objet d’une proposition urbanistique ambitieuse pour les uns, farfelue pour Goasguen, maire UMP du XVIe.

Illustration du fameux proverbe, Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt, le gourou des médias, s’est intéressé pas tant à la proposition qu'à celui qui l’a lancée, Marc Rozenblat.

 

"Quant à Rozenblat lui-même, […] une petite recherche Google nous en apprend davantage sur lui. Ancien président de l'UNEF-ID, vieil allié de Monopoly des ex-trotzkistes de la direction du PS (Jean-Christophe Cambadelis et Jean-Marie Le Guen, "l'un des premiers à croire au projet" selon le JDD) , recyclé depuis lors dans le business, quelque part entre les assurances et la promotion immobilière, son nom apparait dans plusieurs scandales ayant éclaboussé la mouvance, de l'affaire de la MNEF, au dossier Julien Dray (même si, dans cette dernière affaire, Rozenblat a fait condamner Mediapart pour diffamation, en première instance et en appel)." (c’est moi qui souligne)

 

Tout y est et même pire, puisque le lien mis dans son texte sur « en première instance et en appel » ne renvoie absolument pas à ces condamnations, mais à un article de 2009 sur Mediapart, intitulé « L'enquête de la brigade financière accable Julien Dray »* ! A noter aussi que J. M. Le Guen, cité, a bénéficié d'un non-lieu dans l’affaire de la MNEF. Mais, bien sûr, si le chroniqueur donne son nom et évoque l’affaire, il ne dit pas explicitement que Le Guen y est impliqué. Pas folle la guêpe. L’insinuer suffit. Quant au fameux dossier Julien Dray, il s’est conclu par un rappel à la loi, qui n’est certes pas flatteur pour un parlementaire, sur une somme de 7000 €, donc rien à voir avec la myriade de chèques qu’évoquait Mediapart. Et on notera au passage le subtil "même si, dans cette dernière affaire" qui tendrait à montrer que dans l'affaire MNEF, Rozenblat était éclaboussé, or, sauf preuve du contraire, il n'y a pas été inculpé ! Décidément, la calomnie sournoise poussée à ce point relève du grand art.

 

Et n'a rien à voir bien sûr avec le projet que Rozenblat lance pour l’Avenue Foch.

 

 

* Il y est peut-être fait mention de la condamnation de Mediapart, bien que le titre rende la chose peu probable, mais l’article est réservé aux abonnés.

 

NB Parmi les anciens trotskystes de la mouvance Lambertiste (AJS-OCI à l'époque), on trouve aussi Jospin et Mélenchon, notamment.

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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 21:07

yabonzJe lis les deblog-notes de Jean-François Launay chaque fois que l’électronique m’en apporte. Je partage un grand nombre de points de vue et leur traitement ironique. Si le lecteur que je suis se transforme en intervenant, c’est à cause d’Éric Zemmour et du papier intitulé sobrement « Zemmour : flatulences et vomi ! ». Je parlerai aussi de la chronique de Caroline Fourest (Le Monde du 26-03-10) citée en référence.


J’ai un fort grief envers Éric Zemmour, celui d’être la cause indirecte d’une irritation contre le deblog-notes de JFL. Pour autant, la personnalité du comparse de Laurent Ruquier et de medias comme RTL ou le Figaro ne m’intéresse pas. Je suis en désaccord sur ses propos comme sur la manière de les tenir. Franchement, je ne suis pas sûr que ses dits et écrits méritent commentaire. Et encore moins dans un deblog-notes de bonne tenue.


On dit que pendant l’interminable et hypothétique guerre de Troie, les guerriers des deux bords s’abreuvaient d’insultes, proférées de loin. Cette forme de combat avait un avantage : zéro mort. Elle avait un inconvénient : ressembler à une cour de récréation où de grands va-de-la-gueule oscillent entre l’injure sexiste et le baratin pipi-caca hauteur CE1.


La méthode est classique sur le deblog-notes : commencer par déconsidérer l’adversaire. Il sort de l’égoût, trimballe des miasmes « nauséabonds, avec flatulences et vomi », c’est un « pseudo-laïcard » qui, non content de colporter de répugnantes sornettes, s’avance masqué tel un Fantomas qui se prendrait pour Descartes, bref c’est un mélange de fasciste rampant, de machiste tendance petite-bite, de voltigeur du Vatican liberticide, un immonde salaud à qui l’on aurait dû couper la langue et le clavier à la naissance. Moyennant quoi l’on charge la mule et la charrette de fumier verbal pour que la foule des bons esprits conspue l’infâme.


Apparemment, il ne vient pas à l’esprit du scribe vertueux que les gens comme Zemmour ont intégré la formule ancienne made in USA « Dites de moi ce que vous voulez, même du bien, mais parlez-en… ». Et le juif berbère de Sarcelles (sic) de faire son miel et d’approcher du but : « être le journaliste le plus détesté de France ». En termes de buzz télé, et par conséquent de chroniques grassement payées, c’est une mine d’or. Et si vous souhaitez publier le best-of, la promo est déjà faite.


CFourest.jpgLa chronique de Caroline Fourest est différente. D’abord, on n’y trouve pas une seule insulte ou grossièreté. Deuxièmement, au lieu de réfuter des évidences visuelles (le nombre de footballeurs noirs en équipe de France), elle tente de montrer l’intention de nuire. Le refus du progrès social et scientifique s’est toujours caché derrière d’épaisses banalités (chacun peut voir que la terre est plate, une femme ne peut travailler quand elle a des enfants, etc). Caroline Fourest ne se contente pas de montrer, elle démontre, en replaçant l’affaire dans sa réalité : « Il ne s’agit pas « d’hitlériser » Éric Zemmour, mais de démentir un cliché de plus. On peut être journaliste, cultivé et flatter l’instinct primaire ».


Où est l’efficacité : la puante insulte ou le réquisitoire implacablement argumenté ? Une question pour relancer une vieille polémique : faut-il autoriser la diffusion de « Mein Kampf », avec explications historiques, ou cacher le monstre comme Dracula dans un caveau des Carpates ? L’interdiction par la loi a-t-elle jamais ôté quoi que ce soit de certains esprits, racisme, nazisme, créationnisme, fanatisme pseudo-religieux, violence faite aux femmes au nom de la prééminence du « premier sexe » ? Le philosophe n’est-il pas plus efficace que le législateur pour épanouir la cervelle ? Faut-il enterrer une seconde fois Voltaire, qui se serait fait tuer pour que ses adversaires puissent parler ? Et se serait battu jusqu’à la mort pour pouvoir répondre.

 

Gilbert Dubant

 

clownParadoxe : le « déblogueur » obligé de commenter un article du « deblog notes ».


1°) la comparaison avec C. Fourest  me semble un peu injuste : outre que je n’ai pas la prétention d’avoir son talent, les textes sont de deux types assez éloignés sur deux « médias » encore plus éloignés : Mme Fourest, journaliste et essayiste, écrit une chronique d’un feuillet, dans l’encore prestigieux Monde, l’écrivaillon commet ce qu’il prétend être des articles dans un deblog-notes.

2°) Gilbert me prête des insultes que je n’ai pas commises à l’encontre de Zemmour, ainsi il ne me serait pas venu à l’esprit de le qualifier de pseudo-laïque, vu qu’il ne feint absolument pas de l’être (cf la citation sur l’école) et le « c’est un mélange de fasciste rampant, de machiste tendance petite-bite, de voltigeur du Vatican liberticide, un immonde salaud à qui l’on aurait dû couper la langue et le clavier à la naissance » relève non de ma prose insane de scribe vertueux, mais de la libre interprétation du commentateur.

3°) Je n’ai pas l’intention d’enterrer une 2e fois Voltaire, n’ayant en aucun cas demandé de censurer le polémiste (tout en rigolant sur l’attitude des faux-culs – ouille encore une insulte ! – de Mougeotte et Ruquier). Mais je revendique le droit d’appeler un chat, un chat et un coquin, un coquin.

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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 16:04

yabonz

Avec une postface

Ce n’est pas la première fois* que Zemmour provoque un scandâââle par ses propos nauséabonds. Et à chaque fois, celui qui dénonce les bobos, la gauche bien pensante et le politiquement correct, se dit victime du Maccarthysme ! «On parle des discriminations, moi, ça ne me choque pas : la discrimination, c’est la vie, c’est le choix, et c’est la sélection. Donc, voilà, il n’y a pas à lutter contre les discriminations; ça, c’est un mythe» proférait-il sur une chaîne de télé, il y a peu. Or, n’en déplaise au vibrionnaire polémiste multi-cartes, les discriminations (à l’embauche, au logement, etc.) sont des délits. Et là ce sont, comme il dit, les arabes et les noirs qui sont les victimes !

 

Dans le n’importe quoi, il fait fort. Ainsi, ayant lu que des instits emmenaient leurs gamins de 8 ans "à une rencontre lutte", il s’écrie que "C'est un véritable scandale, c'est du polpotisme". Pour lui, ces instits-khmers emmenaient les CE2 à une manif ! Or, il s’agissait d’aller voir des épreuves de lutte sportive.

 

Il est vrai que dans la haine viscérale de l’école républicaine et de mai 68, il le dispute à un autre petit homme tout aussi agité que lui. “Depuis Mai 68, la gauche a décidé que l’école n’était plus un sanctuaire du savoir, mais que la vie devait y entrer, en tout cas sa conception de la vie.[…]La pression idéologique sur les enfants est souvent insupportable. On hurle au totalitarisme à propos des pays communistes de jadis, où les profs incitaient les élèves à dénoncer leurs parents qui ne pensaient pas selon la ligne du Parti. En sommes-nous si loin ? Pas tant que ça, c’est une très vieille habitude à gauche. Il faut se souvenir que la République de Jules Ferry a fondé l’école publique et obligatoire pour éduquer les enfants, évidemment, pour les instruire, mais aussi et surtout pour arracher les consciences à l’Église […] Depuis 68, la gauche pense que la révolution politique passe par la subversion de la morale traditionnelle, d’où son offensive sur les plus jeunes, les esprits malléables, afin de les conditionner.

 

petain   Car il ne dit pas que des conneries… il en écrit aussi. Ainsi dans son dernier dégueulivre, celui qui se dit d’origine juive berbère, se révèle fils de Pétain, "louangé pour avoir attendu les Américains en 1917, il est vilipendé pour avoir refait le même choix en 1940".

 

Faut-il voir un auto-portrait dans une des déclarations de ce logorrhéique agité : "L'être humain est très primaire. Nous avons un cerveau archaïque, nous avons un cerveau reptilien. Il faut en tenir compte. A vouloir le nier, nous créons des générations d'impuissants, d'homosexuels et de divorcés."

 

Car comme un Sarko qui, entouré de ses gardes du corps, interpelle un pêcheur perché d’un martial « Descends de là si t’es un homme », le chroniqueur du Figaro-Magazine, de RTL, d’I-Télé, etc., du haut de ses propres talonnettes, donne dans le virilisme de comptoir.

 

Avec « Le 1er sexe », autre dégueulivre du nabeauf, on atteint les sommets d’une bêtise non seulement assumée, mais revendiquée.

 

"Privé de ses propres mots, l'homme (mâle) a été peu à peu privé d'une pensée propre. […]Des hommes avec ou sans majuscule au temps d'une société patriarcale. Et puis, dans un second temps, on suggère la supériorité évidente des « valeurs » féminines, la douceur sur la force, le dialogue sur l'autorité, la paix sur la guerre, l'écoute sur l'ordre, la tolérance sur la violence, la précaution sur le risque. […] La société unanime somme les hommes de révéler la « féminité» qui est en eux. Avec une bonne volonté confondante, suspecte, malsaine, les hommes font tout ce qu'ils peuvent pour réaliser ce programme ambitieux: devenir une femme comme les autres. Pour surmonter enfin leurs archaïques instincts. La femme n'est plus un sexe mais un idéal."

 

MLF2   On peut lire en creux l’idéal du petit homme, mais ce n’est rien à côté de ce qui suit : "Les mêmes mots, les mêmes rejets, les mêmes engouements se retrouvent ainsi chez les militants homosexuels et les féministes, au point que l'on peut parler d'alliance objective. Les rares hommes politiques qui assument ou revendiquent leur homosexualité sont aussi les féministes les plus ostentatoires. Il y a une rencontre sociologique, au cœur des grandes villes, entre homosexuels, militants ou pas, et femmes modernes, pour la plupart célibataires ou divorcées. Le cœur de cible de ce fameux électorat bobo. Mêmes revenus, mêmes modes de vie, même idéologie «moderniste», « tolérante », multiculturelle. À Berlin, Hambourg et Paris, ces populations ont élu comme édiles trois maires homosexuels - et fiers de l'être - qui ont la conviction de porter un nouvel art de vivre, une nouvelle renaissance. Peu à peu, la production, l'activité industrielle, toute activité productive ou même du négoce de marchandises ont été expulsées de ces villes transformées en musée pour touristes ou casino virtuel pour prédateurs de la finance - l'industrie c'est sale, c'est noir, c'est un travail d'hommes aux mains calleuses et aux mœurs rudes. Peu à peu, les ouvriers puis les classes moyennes ont été expulsés de ces paradis par la spéculation immobilière, il ne reste plus que les gens très aisés, les fameux bobos et les familles immigrées, avec ou sans papiers mono ou polygames, peu importe, puisque leur rôle est de servir - à bas prix - les nouveaux maîtres de la culture et de la fête." Un petit marquis de la droite extrême parlant de mains calleuses, un régal.

 

Le féminisme a détruit "l'héritage judéo-chrétien.[…] On explique en général la stagnation intellectuelle et économique de l'Europe par le vieillissement de sa population. Mais Cervantes écrivit Don Quichotte à soixante-quinze ans; de Gaulle revint au pouvoir à soixante-huit, et le chancelier allemand Adenauer à plus de soixante-dix. On ne songe jamais - ou on n'ose jamais songer - à sa féminisation."

 

"Tout s'est passé comme si les hommes français et européens, ayant posé leur phallus à terre, ne pouvant ou ne voulant plus féconder leurs femmes devenues rétives, avaient appelé au secours leurs anciens « domestiques » qu'ils avaient émancipés. Tout s'était passé comme si la France, et l'Europe, devenue uniformément femme s'était déclarée terre ouverte, attendant d'être fécondée par une virilité venue du dehors." Et quelle est cette virilité ?

 

" Renoncer à assimiler les immigrés et leurs enfants, c'était renoncer à leur imposer - virilement - notre culture. Devant cette ultime preuve de faiblesse française, si féminine, les enfants de ces immigrés préféreront renouer avec la loi de leur père idéalisé, les venger. Leur mère les approuvait. Ils seraient leur revanche. Pour cela, ils transgresseront allégrement la loi française, cette marâtre qu'ils haïssent. Ils seront, eux, des hommes, dans cette société de « zessegon ». Ils vont « niquer la France ». La France, cette femme, cette « salope », cette « putain ». Eux, les hommes."

 

Alors, sa dernière flatulence chez Ardisson n’est finalement que peu de chose à côté de cette immense flaque de vomi d’une pensée putride !

 

 

A lire : "Les petits calculs d'Eric Zemmour" C. Fourest Le Monde 26/03/10

On ne voit que ce qu'on regarde Journal d'un avocat (Maître Eolas)

En marge de ce débat (à moins que ce soit au coeur de ce débat) une étude de l'INED sur les discrimination subies par les "minorités visibles"

 

* "Il a dit, commentant le palmarès des personnalités préférées des Français : «Dans les dix, il y a une seule femme et encore, la seule femme, c'est Mimie Mathy. » C'est passé. Il a dit : « La réalité des mariages, aujourd'hui, c'est un nombre incalculable de mariages arrangés pour faire obtenir les papiers à des gens en Algérie, en Afrique, tout le monde le sait. » C'est passé. Il a dit : «Le ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, qui ne veut surtout pas culpabiliser les femmes qui choisissent d'avorter, veut faire de l'IVG une composante obligatoire de l'offre de santé, sans doute parce que tomber enceinte... est une maladie grave.» C'est passé. Il a dit : « A la sacralisation des races, de la période nazie et précédente, a succédé la négation des races. Et c'est, d'après moi, aussi ridicule l'une que l'autre. ( ... ) Vous êtes de la race noire, je suis de la race blanche. » C'est passé. Il a dit à propos des contrôles policiers incessants en banlieue, toujours sur les mêmes : «Pourquoi on est contrôlé dix-sept fois ? Parce que la plupart des trafiquants sont noirs ou arabes, c'est comme ça, c'est un fait. » Et là, ça a coincé."

"Peut-il tout dire ?"  Véronique Groussard Nel Obs 25/03/10

 

 

Postface 05/01/15

Le nabeauf a évidemment depuis 2010 persévéré : son dernier dégueulivre connaît un succès inquiètant, bien que tissé de niaiseries. Mais, celui qu'un autre nabeauf, Ménard, avait invité à Béziers a fini pas se faire virer d'I-Télé. Aussitôt, les UMPENISTES ont osé brandir la liberté d'expression menacée !

 

"Le plus curieux, c’est que certains osent invoquer la liberté d’expression pour protéger l’omniprésence médiatique du «polémiste». A leurs yeux, la décision d’i-Télé est comparable au fait que l’Etat interdise Eric Zemmour de s’exprimer. Or, la liberté d’expression n’a rien à voir avec le fait que les médias financent et promeuvent les idées de Zemmour. Cette liberté serait en cause si l’Etat et sa justice empêchaient cette perle nationale de s’exprimer." Zemmour sauvé par le «pluralisme» Marcela Iacub

 

"La liberté d’expression est un principe politique qui stipule que l’Etat se refuse à infliger une sanction à quelqu’un pour ses propos, quels qu’ils soient.* Il s’agit d’un principe juridique qui contraint l’Etat à se limiter dans l’exercice de son pouvoir, et non pas d’une exigence morale adressée aux particuliers pour qu’ils se montrent «tolérants», «pluralistes» ou «à l’écoute» les uns des autres.(...) la liberté d’expression exige que l’Etat ne condamne pas les propos de M. Zemmour, quels qu’ils soient*, mais certainement pas qu’un et même plusieurs médias (car M. Zemmour ne manque pas de tribunes) lui donnent la parole.

(...)  Mon attachement inconditionnel à la liberté d’expression ne m’empêche même pas d’espérer qu’un jour nous n’entendrons plus du tout Zemmour et ses semblables sur les ondes. Oui, j’espère (sans grand optimisme) qu’ils seront un jour réduits au silence, d’où ils n’auraient jamais dû sortir. Mais, je souhaite que cela soit une conquête culturelle et non pas une contrainte juridique. Autrement dit, je souhaite qu’Eric Zemmour suscite une répugnance si grande de la part de la très grande majorité d’entre nous, une répugnance similaire par exemple à celle que susciterait un Hibernatus hitlérien des années 30 dégelé pour l’occasion, qu’il ne trouve que d’obscurs fanzines numériques pour lui donner la parole." La liberté d’expression sans Eric Zemmour Patrice MANIGLIER Philosophe 28 décembre 2014

 

 

* Sous réserve qu'ils ne soient pas contraire à la Loi : ainsi Zemmour fut condamné pour incitation à la haine raciale ; le racisme n'est pas une opinion mais un délit.

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11 novembre 2007 7 11 /11 /novembre /2007 16:26

Par rapport à ses prédécesseurs, Xavier Darcos faisait bien propre sur lui. Pas d’obsession anti soixante-huitarde, pas d’apparente nostalgie des punitions collectives, pas de fixation sur la « syllabique », capable même de dialoguer avec le symbole du mal absolu pour les rétropenseurs, Philippe Meirieu.

Patatras, voilàtipa qu’un des premiers abonnés à ma déblog lettre m’envoie un long extrait du blog du « crétin de la fabrique » qui narre longuement une réunion dudit Darcos avec la fine fleur de la réaction la plus épaisse : Brighelli le conteur, lui-même et d’autres séïdes de Sauvez-les-lettres, Cordoba et Bellosta*, Sallenave, Le Bris, l’ineffable Boutonnet,  et j’en passe et d’aussi pires…  (avec cependant une mention spéciale pour Eric Zemmour, le vibrionnaire journaleux du Figaro, qui ferait passer notre vicomte – Le Jollis de Villiers de Saintignon – pour un aimable centriste).

 

Si l’on en croit le très suffisant narrateur, XD, comme il le désigne, préférerait se référer à la Corée du Sud et au Japon, plutôt qu’à la Finlande. Etant donné la vision très caricaturale que la clique semble avoir de ces trois pays, ça pourrait faire froid dans le dos si c’était avéré.

 

Heureusement, après cette lecture déprimante, ma BALE a reçu un courriel empreint d’un sain courroux :

« Les nouveaux croisés et les nouvelles croisées sortent des tranchées pour bouter ces pédagos d'où nous vient tout le mal et reconquérir le saint Graal de l'autorité, de la transmission, de l'effort et du fameux mérite. Ah le bon vieux temps où les élèves étaient obéissants et passifs, où les torchons populaires pouvaient être séparés des serviettes bourgeoises. En oubliant les cancres, les chahuteurs et tous ceux que l'on éliminait progressivement (devenus au fil du temps les incapables ou les orientés).
S'arrogeant le label de défenseurs de la République, ils osent promouvoir une République figée dans un passé où la colonisation des esprits l'emporte sur l'émancipation des personnes, où les pontifes défendent une culture cléricale et où la blouse ne cache pas seulement la pauvreté mais ligote dans un fixisme social…
Ne laissons pas les termes de refondation entre les mains de ces apprentis sorciers qui ne rêvent que du retour à un ordre intangible où le peuple n'est que vil et dangereux, où les enfants et adolescents sont des barbares prédélinquants.
 »

Le combat sisyphien contre la rétropensée continue (il faut imaginer Sisyphe heureux, écrivait Camus).

 

* Cordoba et Bellosta avaient largement colonisé le blog de Davidenkoff « carnet de correspondance ».


Sur le même sujet voir http://philippe-watrelot.blogspot.com

 

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